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Parler de l’emploi c’est d’abord parler du chômage. « La politique du gouvernement dans le domaine de l’emploi et de la lutte contre le chômage constitue l’une des priorités de l’action gouvernementale eu égard aux besoins ressentis en matière d’emploi et à l’importance des déficits à combler dans ce domaine » a expliqué le ministre. De ce fait, le marché de l’emploi s’est caractérisé en 2011 par une baisse du taux de chômage passant de 13,4% en 2000 à 8,9% en 2011. Cela demeure insuffisant car le marché de l’emploi ne peut absorber le nombre croissant de jeunes diplômés, vu la faible croissance économique. Il faut compter également avec les disparités régionales et la préférence accrue des postulants pour un emploi dans le secteur public qui, selon eux, leur assure plus de garanties. Ce qui est loin d’être une vérité absolue, ajoute M. le ministre. Des politiques volontaristes de promotion de l’emploi sont à même d’assurer une meilleure adéquation entre l’offre et la demande. Une évaluation voire une amélioration des programmes établis pour la promotion de l’emploi tels que Idmaj, Moukawalati et Taehil, sera mise en œuvre pour une meilleure performance. Afin d’instaurer un climat sain pour l’emploi, le gouvernement veille à ce que les relations entre les syndicats et les entreprises soient empreintes de maturité notamment par la signature de conventions, « une façon d’instituer l’Etat de droit ». Allant dans le même sens, le ministre rappelle que pour une amélioration et une rationalisation de la gouvernance du marché du travail, il sera procédé à la mise en place d’un Observatoire national de l’emploi afin de disposer d’informations fiables pour le cadrage de la politique à entreprendre. Un outil qui pourrait servir à combattre les délinquants du droit social, et à décourager les récidivistes.
Un autre chantier et non des moindres occupe toute l’attention du gouvernement, c’est celui de la retraite. «L’espérance de vie étant en constante augmentation, un réel problème se pose au niveau des pensions » explique M. Souhail. Faut-il garder le système en cours (plusieurs intervenants) tout en élaborant une réforme ou bien adopter un système unique ? Le choix de ce dernier système peut s’avérer difficile aussi bien sur le plan technique que celui financier d’après le ministre. Des études actuaires ont été réalisées et le concours du BIT a même été sollicité.
Pour ce qui est de la formation professionnelle, il faudra redorer son blason et lui accorder plus de reconnaissance, n’a pas manqué de souligner M. Souhail. Il va de soi que tout le monde ne peut pas avoir des diplômes supérieurs. C’est elle qui est tenue d’accompagner l’abandon scolaire des moins de 15 ans, voire de les recadrer. Avec toute l’expérience qui est la sienne, le rôle qu’elle serait amenée à jouer est encore plus décisif.
Quid de la loi sur le droit de grève ? C’est un droit qui devrait faire l’objet d’une réelle réglementation. Nous sommes en pleine concertation mais le projet n’a pas recueilli l’unanimité de toutes les centrales syndicales, a affirmé le ministre. D’aucuns estiment que les lois sur les libertés syndicales doivent passer en priorité. Le gouvernement tient absolument à ce que cette loi voie le jour dans les plus brefs délais.
Quant au domaine de la protection sociale et de la couverture médicale, le gouvernement lui accorde un intérêt tout particulier, selon M. Souhail. C’est ainsi que le dialogue a été ouvert avec les organismes concernés pour la mise en œuvre d’une réforme profonde. Le régime de la couverture médicale connaît également une extension progressive.
Par ailleurs, nombre de projets de lois ont été déposés au Secrétariat général du gouvernement et suivent leur cours. Tel est le cas du projet de loi relatif aux travailleurs à domicile et celui afférant à la santé et à la sécurité professionnelle, pour ne citer que ceux-là.