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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Intervenant vendredi dernier au siège du parti de l’USFP à Fès, lors d’une rencontre entamée par une allocution d’ouverture du secrétaire provincial de l’USFP et membre de son Bureau politique, Jawad Chafik, l’ancien Premier secrétaire du parti de la Rose a appelé les militants à revenir aux principes qui faisaient la force du parti, dont la discipline et l’éthique.
Réagissant aux propos du modérateur de cette rencontre Abdelhamid Jmahri, membre du Bureau politique de l’USFP, au sujet de l’absence de leviers de médiation et de la nécessité de les réformer, dans un contexte social et politique mouvementé, Abdelouahed Radi n’a pas hésité à imputer la responsabilité des changements survenus au niveau de l’action politique aux citoyens. «Rien ne satisfait aujourd’hui les citoyens, l’enseignement, la santé, le gouvernement… mais qui est responsable de ces politiques et qui a élu les politiques ayant accédé à ces postes de responsabilité? Ce sont les citoyens par leur vote, et du coup leur part de responsabilité est avérée … », précise-t-il.
Tout le monde atteste aujourd’hui de la faiblesse des partis politiques, et cette situation est due, selon Abdelouahed Radi, en sus de l’administration, à la soumission des partis aux vœux et désirs des « notables » qui ont écarté les vrais militants en leur faisant perdre tout espoir dans une vie politique normale. « Les jeunes, dit-il, n’ont plus l’espoir d’accéder aux responsabilités au sein du parti ou dans la société, face au monopole des notables, c’est pourquoi ils désertent les partis politiques ».
Présenté Par Abdelhamid Jmahri comme un homme politique calme et serein, Abdelouahed Radi qui répondait à une question au sujet de la responsabilité d’une certaine forme d’action politique dans la panne constitutionnelle, estime que le développement des pays n’est pas l’apanage exclusif des gouvernants, mais aussi de leurs peuples. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, il est nécessaire de comprendre la cause de la panne et de la réparer. « Il n’est pas possible de réaliser la démocratie sans partis forts, sans syndicats et sans société civile », a souligné le dirigeant ittihad, en s’interrogeant: «Comment expliquer aujourd’hui l’état de nos élections, sinon qu’une bonne partie ne vote pas, et que ceux et celles qui votent restent à la merci de l’argent, du charlatanisme et d’une mentalité arriérée ».
Pour le dirigeant ittihadi, il faut distinguer entre l’électeur qui réagit à la vie politique une fois tous les cinq ans d’une part, et le citoyen qui s’intéresse de manière consciente et continue à la chose publique. «Nous n’avons jusqu’ici créé que des électeurs, alors que la vraie bataille est celle d’avoir des citoyens conscients et qui comprennent que leur destin est entre leurs mains», a conclu Abdelouahed Radi.