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Lors d’une conférence de presse, peu avant sa prestation samedi soir au Festival Mawazine, Doukkali a soutenu que la scène artistique arabe est dominée par “une logique géographique”, d’où la timide présence de la chanson marocaine dans le paysage régional, se demandant comment on s’arroge le droit de juger une telle musique si on n’en comprend pas les paroles.
Le doyen de la musique marocaine a rappelé qu’il a pu laisser une empreinte sur la musique égyptienne pendant son séjour au Caire, plaidant pour un traitement équitable entre les stars arabes et les chanteurs marocains.
Abdelouahab Doukkali, qui ne s’est pas privé de chanter en pleine conférence un extrait de l’une de ses chansons, a estimé que l’avenir de la musique marocaine est prometteur, en dépit des problèmes de compositions et de textes.
Pour le concert de clôture du Théâtre national Mohammed V, en compagnie de l’artiste tunisien Lotfi Bouchnak, Doukkali a présenté une nouvelle version de sa fameuse chanson Marsoul El Hobb (Messager d’amour).
Abdelouahab Doukkali, né en 1941, est considéré comme l’un des artistes marocains les plus prolifiques et les plus primés.