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"Outre la préparation des opérateurs économiques, cette transition nécessite a priori une soutenabilité budgétaire et un secteur bancaire résistant et solide", a soutenu M. Jouahri, lors d'une conférence de presse au terme de la réunion trimestrielle de la Banque centrale, tenue mardi à Rabat.
"Pour ce faire, nous avons également besoin de soutenir la valeur externe de la monnaie et de générer un nouveau modèle général de prévisions économiques", a noté le gouverneur de BAM, rapporte la MAP.
Il a tenu à rappeler à ce propos que tous les pays qui ont réussi cette expérience l'ont fait suite à une crise, "ce qui n'est pas le cas heureusement pour le Maroc".
Il a assuré, dans ce cadre, que le passage "se prépare doucement", en concertation avec les institutions internationales, notamment le Fonds monétaire international (FMI)", soulignant que le niveau des réserves de change se situe à 6 mois et demi.
Compte tenu de l'ouverture de plus en plus importante de l'économie marocaine, a dit M. Jouahri, le passage vers un régime de change flexible est une option qui s'impose logiquement.
"L'actualisation du panier du dirham constitue un premier pas dans le processus de transition vers un régime de change plus flexible", a relevé M. Jouahri.
Le ministère de l'Economie et des Finances et Bank Al-Maghrib avaient décidé de fixer les pondérations des devises du panier de cotation du dirham à 60% pour l'euro et 40% pour le dollar US contre respectivement 80% et 20% auparavant.