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Le nom d’Abdellah Ben Mbarek El Antaki, restera à jamais gravé dans les annales du club qui l’aura propulsé au sommet, le FC Malaga, à la fois dans les cœurs et le marbre. En dépit d’une direction fortement remaniée depuis le temps où il y affolait les défenses, les dirigeants, pas amnésiques pour un sous, n’ont pas hésité à inaugurer une porte du stade Rosaleda à son nom. Une gratification en apothéose d’un magnifique moment de communion, auquel ont participé plusieurs personnalités, en plus des élèves du club, dont on peut citer des représentants des autorités de la cité andalouse, ainsi qu’Abdelkrim Benatiq, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Marocains résidant à l'étranger et des Affaires de la migration.
Ce dernier, accompagné d’illustres anciens internationaux marocains, à l’instar de Nouredine Naybet, Miloud Sghir, mais encore Lahcen Chebki et El Maati Charkaoui, pour ne citer que ceux-ci, aura fait de cette journée, à l’image de tous les participants, un creuset de bonheur pour Abdellah Ben Mbarek El Antaki. Et pour cause, les oubliettes ont toujours représenté la hantise pour tout joueur, et celui que l’on surnommait également, «Abdallah Málaga», n’y coupe pas.
En réalité, l’exploit ne réside pas dans l’hommage en soi mais plutôt dans l’oubli d’une telle personnalité. Comment pourrait-on éclipser de l’histoire un joueur aussi emblématique, de par son sa carrière de précurseur ?
Après avoir fait ses gammes au sein de l’un des plus vieux clubs du Royaume, le Stade Marocain, «Abdallah Málaga», traversera à un âge précoce la Méditerranée pour poser ses valises au Grenade CF. Au bout de deux saisons mitigées, à cause d’une adaptation logiquement difficile, il débutera à quelques kilomètres de là, une saga qui aura duré 12 ans au F.C. Malaga. L’équipe nationale a également fait partie de sa vie, et ce malgré la distance qui le séparait de son pays. Tour à tour, joueur, entraîneur et même directeur technique, notamment à l’époque du Mondial 1986. Une réussite qui lui aura valu d’être apprécié dans les coursives du Palais Royal. Relation privilégiée héritée aussi bien de ses exploits sportifs que du métier de son paternel, qui était un des chauffeurs de Feu S.M le Roi Mohammed V.