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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Dans ce sens, la stratégie adoptée par le Maroc, sur Hautes instructions de S.M le Roi Mohammed VI, constitue un modèle à suivre, dans la mesure où elle a octroyé aux immigrés le droit au logement, à la santé, à l'éducation et à la formation professionnelle, au même titre que les Marocains, ce qui a nécessité l'actualisation d'un ensemble de lois, outre la régularisation de la situation de milliers d'immigrés, a-t-il affirmé, à l'ouverture d'un atelier international organisé à l'initiative de l'Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) sous le thème «Le rôle des jeunes pour faire face aux défis de la migration».
Abdelkrim Benatiq a, dans ce sens, souligné que l'adoption d'une stratégie nationale d'immigration et d'asile en 2013 intervient en réponse aux mutations qui ont fait que le Royaume devienne un pays d’accueil, et non seulement de transit, pour des milliers d'immigrés.
Il a estimé, par ailleurs, que, contrairement aux idées véhiculées, «le phénomène de migration n'est complexe que quand il est politisé», expliquant qu'il existe environ 32 millions migrants au niveau africain, dont la moitié se trouvent dans le même continent, ce qui démontre que l'Afrique dispose de potentialités économiques importantes et dévoile, par la même, l'exagération de ce phénomène par les médias occidentaux.
Pour sa part, le directeur général de l'ISESCO, Abdulaziz Othman Altwaijri a souligné, dans une allocution lue en son nom, que les expériences accumulées et les études sociales spécialisées ont révélé que les risques auxquels font face un nombre de migrants, légaux ou clandestins, sont généralement relatifs à leur crainte de perdre leur identité ou leur culture, ajoutant que ces migrants sont également exposés à la discrimination raciale ou religieuse, qui touche particulièrement les jeunes.
Il a aussi expliqué qu'autant que le migrant doit jouir de ses droits prévus par la législation internationale, il a des devoirs à accomplir, notamment le respect des lois en vigueur dans le pays d’accueil.
De son côté, le président du Forum de la jeunesse de la Conférence islamique pour le dialogue et la coopération (ICYF-DC) relevant de l’OCI, Elshad Iskandarov a relevé que le phénomène de la migration dans le monde est dû au manque en terme de politiques structurées dédiées aux jeunes et à l'absence de l'égalité des chances, de la liberté et de la sécurité dans les pays d'origine, ajoutant que les défis relatifs à la migration portent également sur l'exode des cerveaux et l’embrigadement des jeunes par des courants extrémistes.
La vice-représentante de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Maroc, Teresa Botella a, quant à elle, indiqué que l'importance de cette rencontre consiste en la nature des différents intervenants qui représentent des instances internationales et des ONG actives dans les questions sociales et de la jeunesse, ainsi que les responsables institutionnels, estimant que le traitement de la question de la migration nécessite la conjugaison des efforts de tous les pays concernés, selon une approche humanitaire et juridique.
Elle a salué, par la même, les efforts déployés par le Maroc, notamment à travers l'adoption d'une politique nationale d'immigration et d'asile, réitérant l'engagement de l'OIM de soutenir et d’accompagner le Royaume dans ces initiatives.
Initié en collaboration avec l’OIM et l’ICYF-DC, cet atelier a porté sur plusieurs thématiques, notamment les moyens d’instaurer ou de renforcer les mécanismes nationaux de coordination entre les acteurs concernés afin d’améliorer les politiques de coordination sur la migration des jeunes, la participation des jeunes immigrés à la vie sociétale dans les pays d’accueil et le rôle des médias et des réseaux sociaux dans le contexte de la migration des jeunes.