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La réhabilitation des édifices historiques et l’utilisation des matériaux locaux au centre d’une conférence à Marrakech
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Lancement officiel des programmes "Défi de la lecture arabe" et "Projet national de lecture"
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Les liens culturels entre Tétouan et Essaouira au coeur du Colloque "l’Âme d’Al Andalus"
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Le Maroc invité d'honneur de la 18e édition du prix Al Burda à Abou Dhabi
Préfacé par la professeure de l’Université Mohammed V- à Rabat, Assia Belhabib, cet ouvrage de 150 pages, comprend plusieurs contributions/témoignages en arabe et en français notamment de Francis Claudon dans son “Portrait de l’artiste en doctorant”, Rita El Khayat dans son intervention “Abdelkébir Khatibi: un précurseur”, ou encore Nao Sawada dans “L’ombre maghrébine: Abdelkébir Khatibi et la culture japonaise”. En préface, Mme Belhabib a souligné que le professeur “Abdelkébir Khatibi a légué à la postérité une oeuvre considérable, imposante par la qualité des livres publiés (une trentaine), la diversité des genres littéraires et la pluralité des thèmes contemporains et intemporels”, indiquant que “sa pensée est à la croisée des littératures et des politiques nationales et internationales”.
Elle a tenu à préciser que les orateurs, qui ont pris la parole lors de ce colloque international, ont exploré, à partir de cet ouvrage, quatre axes à savoir “Langue, fiction et critique littéraire”, “Peinture, image, trace et inscription”, “éthique du partage” et “Histoire et modernité”, et ce pour tenter de circonscrire les disciplines et les questionnements auxquels l’écrivain s’est confronté.De son côté, le professeur émérite à l’Université Paris-est et Université de Vienne, Francis Claudon a témoigné dans son “Portrait de l’artiste en doctorant” que “les visages d’Abdelkébir Khatibi ont été fort divers et souvent fragmentés (...)”, ajoutant qu’il se guidait sur les circonstances marocaines et nord-africaines, mais les repères francophones qu’il a jetés sont devenus définitifs et complètement internationaux”.
Par ailleurs, Mme Rita El Khayat, écrivain, médecin psychiatre-psychanaliste et anthropologue à Casablanca, a présenté, feu Abdelkébir Khatibi, comme “un personnage incontournable du paysage intellectuel et littéraire marocain moderne (..). Il fait partie de “la première vague intellectuelle et artistique du Maroc indépendant notamment Cherkaoui, Gharbaoui, Driss Chraibi et Abdellah Laroui..”.
De son côté, M. Nao Sawada, professeur à l’Université Rikkyo à Tokyo a pu retracer la relation de l’écrivain marocain avec la culture japonaise notamment à travers “deux brefs textes” à savoir “Ombres japonaises” et “Tanizaki revisité”.
“Abdelkébir Khatibi”: Quels héritages?” comprend aussi plusieurs signatures marocaines et étrangères notamment le Secrétaire perpétuel de l’Académie du Royaume du Maroc, M. Abdeljalil Lahjomri, le poète Ali Ahmed Saïd (Adonis), Lycy Stone McNeece, Martine Mathieu-Job, Fethi Benslama, Nabil El Jabbar, Ahmed Boukous, Jalil Bennani, René de Ceccatty, Minol Koli
Rhea Chakraborty
Mercredi, un tribunal de Bombay a ordonné sa libération sous caution, a annoncé son avocat Satish Maneshinde évoquant une victoire “pour la justice et la vérité”. Le frère de l’actrice, Showik, arrêté en même temps qu’elle, reste pour sa part incarcéré. Le décès à 34 ans de Sushant Singh Rajput a déclenché une furie médiatique, qualifiée par certains de “chasse aux sorcières” alors que Rhea Chakraborty a été clouée au pilori et accusée par les télévisions d’avoir recouru au cannabis et à la magie noire pour pousser l’acteur au suicide. La mort de l’acteur a initialement déclenché un grand débat dans les médias sur la santé mentale à Bollywood et les pressions subies dans l’industrie du cinéma. Mais la famille de Rajput a démenti toute dépression et accusé Rhea Chakraborty de l’avoir harcelé et profité de son argent ce qu’elle a démenti avec force.