La cérémonie de clôture de cette 6ème édition du RIFT était entièrement réservée au comédien marocain. « Je ne trouve pas les mots pour vous exprimer ma joie et ma gratitude. Je vous remercie pour cet hommage qui me fait vraiment plaisir », a dit Louzir qui compte environ 80 pièces de théâtre dans son actif dans une vie artistique de 61 ans. Il avait en effet commencé sa carrière en 1948. A l’époque, le jeune Abdeljebbar jouait du foot, en tant que gardien de but du Kawkab de Marrakech.
Mais qu’est-ce qu’il a à voir avec le cinéma ? Détrompez-vous, car l’homme a joué dans une douzaine de films étrangers et marocains. En 1962, il avait joué au côté de Omar Charif dans « Lawrence d’Arabie» de David Lean. Et la cinémathèque marocaine compte aussi des films comme « Barbier du quartier des pauvres » (Hallaq Derb Al Fouqara), de Mohamed reggab, « Mabrouk » de Driss Chouika, « Les trois Rois ou Tambours de feu », « Route de Marrakech » et « La neige tombe sur Marrakech ».
L’assistance comptait une pléiade d’acteurs, d’actrices et de réalisateurs et professionnels de cinéma, dont Abdelkader Moutaâ, Saad Chraibi, Touria Alaoui, Nawfel Berraoui, Abdelkebir Rgagna, Hicham Bahlou. Autant de comédiens marocains qui ont vu dans le festival de Zagora une opportunité de faire parfaitement la fête ensemble, loin des ombres qui leurs sont réservées dans d’autres festivals.
Des témoignages sur Abdeljabbar Louzir ont été faits par Mohamed Choubi, Fatima Reguragui, Abdessamad Miftah Lkheir, Aziz Bouzaoui. Etait présent à cette cérémonie festive l’écrivain Abdessamad El Guebbas, qui vient de publier un livre autobiographique sur Abdeljebbar Louzir.