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Dans un entretien publié lundi sur le site "L'Usine Nouvelle", M. Souiri a fait savoir que le Fédération a rédigé un contrat-programme contenant des conclusions qui permettront notamment d'intégrer les écosystèmes prévus pour le secteur dans les meilleures conditions possibles.
Une réunion avec le ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique Moulay Hafid Elalamy vient d'avoir lieu à ce sujet au cours de laquelle "il nous a assuré de la priorité qu'il accorde à notre secteur pour l'intégrer dans le cadre du PAI", a-t-il dit, relevant que des mesures antidumping ont été mises en place concernant les produits laminés à chaud et la protection des produits laminés à froid et revêtus.
"Le prix de l'acier au Maroc s'avère trop élevé. Il faut qu'on puisse avoir le même niveau de prix que celui pratiqué sur le marché international", a noté le président de la FIMME, estimant que les importations de produits semi-finis ou finis non taxés, pourraient avoir un impact négatif sur l'industrie locale. "Notre secteur souhaite avoir accès à un acier produit sur place. Si c'est le cas, nous n'aurons plus besoin de mobiliser autant de trésorerie et d'être confrontés aux difficultés d'acheminement. Nous avons aussi besoin d'avoir sur le marché d'autres acteurs car un monopole n'est jamais souhaitable. Cela fait partie des points à aborder au sein de la filière", a préconisé M. Souiri.
Et de souligner que la compétitivité, qui fait partie des sujets à discuter, englobe notamment les problèmes liés au coût et à la qualité de la matière première, à la recherche et au développement et à la législation du travail.
"Notre secteur reste porteur mais pour qu'il le soit davantage, nous devons trouver avec les pouvoirs publics les mécanismes à mettre en place pour améliorer le climat des affaires et notre compétitivité", a-t-il conclu.