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Plusieurs grands artistes ont fait leurs armes sur le tas, grâce à la pratique, au moment où les instituts de formation n'existaient pas encore, a-t-il soutenu, émettant le souhait de voir les instituts d'art dans les pays arabes se mettre à l'usage de la langue arabe, au vu de sa richesse phonologique faite d'une large palette de sons et de nuances.
Il a déploré la persistance au sein de ces instituts de nombre de lacunes dans les programmes de formation, ainsi que l'hypocrisie et le favoritisme qui règnent dans certains milieux artistiques et la dégradation du niveau des productions, outre le caractère saisonnier des productions, particulièrement pendant le mois de Ramadan. L'acteur a souligné l'importance d'établir des valeurs nouvelles, rappelant que l'essentiel reste l'impact que laisse l'artiste sur son public, celui qui s'inscrit dans la durée.
Il a aussi tiré à boulets rouges sur les "forces invisibles" qui tentent d'écraser l'identité arabe, estimant qu'il importe de "sauver l'art de l'emprise des annonceurs, en travaillant sur l'héritage laissé par des hommes de la trempe d'Abou Hassan Al-Chadhili et d'Ibn Majid par exemple". Sur son parcours, il a évoqué le premier rôle théâtral campé à l'école du village (au sud d'Alexandrie) et ses études préparatoires, avant de s’initier à la musique avec un faible pour le violon. Vint par la suite son passage à l'école du cinéma à l'Institut d'art dramatique du Caire où il allait découvrir sa vocation pour la mise en scène.
Abdelaziz Makhyoun ne cache pas son enthousiasme pour la ville de Zagora et son festival, qui lui a rendu hommage en 2013, avant d'y revenir cette année en tant que président du jury.