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A en croire l’un des salariés ayant démissionné depuis le changement introduit au niveau de la direction IARDT et la fusion des deux départements Accident de travail (AT) et Auto corporel (AC), les anciens « gestionnaires auto » sont à bout de nerfs. Ils se sentent dénigrés par ce qu’ils considèrent comme un mauvais comportement des responsables qui ont rendu le service invivable.
En effet, les employés de ce département reprochent au nouveau management ses méthodes de travail et son manque d’écoute, de confiance et de communication. «Ils n’admettent pas qu’on leur fasse des remarques sur l’organisation du travail. Toute observation ou suggestion est jugée comme insultante à leur endroit », nous a confié notre interlocuteur.
« On a été surpris d’être dirigés par une multitude de managers agissant dans un périmètre réduit et qui semblent avoir pour seul objectif de provoquer les gestionnaires AT et de les pousser à demander de changer de service ou à présenter leur démission », a constaté un autre démissionnaire, sous couvert d’anonymat.
Pis, notre source nous a affirmé que les responsables de ce département n’hésitent pas à surcharger les salariés en leur confiant d’autres tâches qui ne font pas partie de leur mission et cela au détriment d’une gestion par objectifs censée orienter le travail de ces gestionnaires ou, au pire des cas, entrave le fonctionnement normal du service. « Le comble, c’est qu’ils ont décidé de nous compliquer la tâche, en nous supprimant les téléphones portables, un de nos importants outils de travail », nous a-t-il confirmé, avant de poursuivre : « A vrai dire, ces managers n’ont qu’un seul objectif : celui de provoquer les gestionnaires AT et les pousser à demander de changer de service ou à présenter leur démission. On a été souvent et à tour de rôle victimes de machinations. Et je crois qu’ils ont réussi puisque j’étais l’un des premiers à quitter les lieux ».
Pourtant, le départ de ces anciens gestionnaires auto qui ont démissionné à tour de rôle n’a pas changé grand-chose et le climat de pression continue à sévir de plus belle, selon certaines sources. Il est temps que la direction générale réagisse avant que le cas de France Telecom ne se produise au Maroc.