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Les taux obligataires ont continué, durant le troisième trimestre 2022, à subir des tensions haussières compte tenu de la poursuite de la baisse de la demande des investisseurs de manière plus importante par rapport à l’offre du Trésor, estime Attijari Global Research (AGR).
A l’origine, le repli important de la demande des investisseurs en bons du trésor au T3-22, relève AGR dans son récent "Research report - fixed income", notant que cette configuration s’est traduite par une hausse du taux moyen de satisfaction de 4,7 points (pts), passant de 43,8% au T3-21 à 48,5% au T3-22.
"Dans ces conditions, nous avons assisté à un relèvement des exigences de rémunération des opérateurs locaux envers les BDT", soulignent les analystes d'AGR.
Le rapport explique également ces tensions haussières par la rationalisation de l’offre du Trésor en BDT se traduisant par des souscriptions en baisse par rapport au T3-21 à 20 milliards de dirhams (MMDH), précisant que le taux de réalisation des besoins annoncés du Trésor ressort à 75% contre 104% une année auparavant.
Depuis le début de l’année, ce niveau ressort à 99%, compte tenu d’un recours intensifié au marché primaire durant le T1-22. En effet, le taux de réalisation ressort à 121% au cours de cette période.
"Face à une inflation élevée qui a atteint 8,3% en septembre 2022 et qui s’avère à caractère non transitoire, nous avons assisté à une orientation haussière des taux principalement sur le CMT en raison des anticipations de normalisation des taux au Maroc à l’horizon 2023", fait observer AGR.
Et de poursuivre que cette nouvelle configuration s’est traduite par le repli de la demande des investisseurs conjuguée au relèvement technique des rentabilités exigées par les investisseurs.
"Cette orientation confirme le revirement stratégique de la tendance baissière des taux au Maroc entamée depuis 2012", soutient la même source.