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A peine cinq journées jouées : La valse des entraineurs bat son plein

Vendredi 8 Octobre 2010

A peine cinq journées jouées :  La valse des entraineurs  bat son plein
Les uns s’en vont, d’autres s’amènent pour les remplacer. Certains sont limogés ou remerciés, d’autres démissionnent, alors que quelques-uns sont poussés vers la porte de sortie « à l’amiable » Au moment où quelqu’un s’en va et reprend du service quelques semaines après au même poste. Ça bouge énormément dans un football qui veut se professionnaliser mais qui n’en finit pas de se chercher et d’errer dans les méandres de l’improvisation pour ne pas dire l’anarchie. Et ce sont les grands qui donnent toujours l’exemple. A commencer par les deux  légendaires clubs de la métropole. Ce bon vieux Wydad qui n’arrive pas à trouver la stabilité indispensable pour former un groupe capable d’être compétitif au niveau national et continental. Il ne suffit pas de choisir un entraineur de renom et faire des recrutements à coup de millions de dirhams, mais il faut également avoir la patience et laisser l’entraineur travailler pour atteindre les objectifs tracés. Chez nous, un simple résultat d’un match peut limoger un coach. Au Raja comme au WAC, le poids des adhérents et des tifosis a de l’influence sur l’avenir de l’entraineur dans le club. Ce sont des groupes de pression qui ont un pouvoir dans le choix ou le départ d’un technicien. Et ce sont toujours les grands qui donnent l’exemple ! A peine cinq journées disputées et déjà cinq clubs ont changé d’entraineurs. Chez les Rouges, Dos Santos cède sa place au coach franco-italien, Diego Garzitto, ancien entraineur du TP Mazembe.  Au Raja, Henri jette l’éponge après la défaite devant le MAS et on parle de Fakhir, remercié par l’équipe tunisienne du Sahel, pour lui succéder. Au KACM, Bennis fait office de coach après le départ de Milani en attendant l’arrivée d’un nouveau technicien. Quant à Fathi Jamal blasé, il quitte son poste au Difaâ d’El Jadida puis reprend du service au même club. A la dernière minute, on apprend aussi que l’ASFAR, s’est séparé de Aziz Amri qui avait trop de difficultés à communiquer avec plusieurs joueurs et qui avait fait des déclarations responsabilisant un joueur du résultat d’un match, ce qui n’a rien de professionnel. A cette cadence, notre championnat figurerait dans le livre Guinness pour avoir battu le malheureux record de la bougeotte des entraîneurs. Et dire qu’on ose parler de professionnalisme dans ces conditions d’instabilité technique des clubs nationaux. On pourrait dire la même chose sur la situation du Onze national.

KAMAL MOUNTASSIR

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