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“Le gouvernement Obama a demandé à Rick Wagoner [...] de démissionner et celui-ci a accepté, écrit le journal en ligne Politico.com citant un responsable anonyme à la Maison Blanche.
“On a demandé à M. Wagoner de démisionner dans le cadre de l’accord de restructuration de GM avec le gouvernement Obama et celui-ci a accepté”, écrit de son côté le New York Times, citant lui ausi un responsable de la Maison Blanche. “Rick Wagoner prévoit de démissionner immédiatement”, écrit de son côté le Wall Street Journal sur son site internet. La nouvelle “n’a pas été confirmée par la société, mais un communiqué sur l’avenir de M. Wagoner sera publié après le discours de M. Obama”, ajoute le journal”.
“Obama et le nouveau gouvernement ont dit qu’ils allaient exiger des restructurations plus fortes de la part de General Motors et Chrysler avant que ceux-ci reçoivent le moindre prêt gouvernemental supplémentaire”, ajoute le Wall Street Journal. A la tête de GM depuis huit ans, M. Wagoner est pour beaucoup le symbole d’une direction qui n’est pas parvenue à adapter le premier constructeur automobile américain à la réalité de l’époque, et notamment aux attentes d’Amricains de plus en plus demandeurs de voiture plus petites et moins gourmandes en carburant.
Les syndicats qui lui ont mené la vie dure pendant des années avaient commencé à trouver en lui un allié ces derniers mois quand ils étaient venu plaider ensemble à Washington pour que l’Etat vienne au secours de groupe.
“Il n’y a pour l’instant aucune indication sur la personne qui prendrait la tête de General Motors”, écrit le New York Times, ajoutant que M. Wagoner lui même avait déclaré il y a quelques jours ne pas se sentir menacés par les projets du gouvernement.
M. Obama devait présenter lundi son plan de sauvetage de l’industrie automobile américaine, qui devrait passer par une aide financière accrue de l’Etat à GM et à son concurrent Chrysler, mais soumise à des conditions très strictes.
Parlant dimanche sur la télévision CBS, M. Obama a déclaré que les deux groupes n’en avaient “pas encore fait assez” en terme de restructuration, malgré tout les “efforts sérieux” entrepris par les constructeurs de Détroit, la ville du Nord des Etats-Unis symbole de l’industrie automobile nationale.
Au bord de la faillite, GM et Chrysler ont été secourus par le gouvernement américain, qui leur a alloué une aide de 17,4 milliards de dollars au total sous forme de prêts depuis décembre. Mais celle-ci s’avère encore insuffisante, et les deux groupes demandent à l’Etat 21,6 milliards supplémentaires pour pouvoir survivre.