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D’un bout à l’autre de l’échiquier, les vœux du personnel politique sont tous puisés à l’aune d’un Maroc meilleur. D’un parti à l’autre, les souhaits des leaders ne sont jamais loin de l’actualité, des préoccupations de leurs congénères ni des bouleversements d’un monde plus jamais troublé.
Le nouveau premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires est tout à la reconstruction de la maison USFP. « Je souhaite que nous fassions avancer la mise en œuvre des recommandations adoptées lors de notre 8ème congrès aux niveaux de la rénovation du parti, sa modernisation et son organisation ». Le chantier est immense et Abdelouahad Radi a bien l’intention de s’y atteler en cette nouvelle année 2009.
Les vœux du leader socialiste sont aussi … électoraux. En juin prochain, les politiques ont rendez-vous avec les élections communales et A. Radi n’hésite pas à exprimer le souhait ardent de voir le parti aux destinées duquel il préside réaliser un bon score électoral. « Je souhaite vraiment que l’USFP réalise un bon score aux prochaines élections, un score qui traduise le rôle de notre parti sur l’échiquier politique ».
Dans la foulée, le premier des Ittihadis dit vouloir voir le Maroc aller plus loin dans une nouvelle génération de réformes. « Des réformes importantes ont été menées au cours de cette dernière décennie. Aujourd’hui, il faut aller de l’avant sur les plans constitutionnel, politique, économique et social» explique celui-là même qui souhaite que « l’affaire du Sahara avance et que la proposition marocaine soit acceptée de manière définitive par la communauté internationale ».
p «Tous mes souhaits de bonne gouvernance !»
Les vœux de Ismaïl Alaoui, le secrétaire général du PPS, sont résolument économiques. L’œil rivé sur la crise économique internationale qui secoue le monde, le patron des anciens communistes formule le souhait de voir les pouvoirs publics marocains prendre « toutes les dispositions pour atténuer l’impact de cette crise sur l’économie marocaine et le niveau de vie des citoyens de ce pays ». Ce responsable politique fait le parti du développement de la consommation intérieure et lance l’idée « des grands travaux communaux pour sauver notre économie de la débandade ».
C’est la saison des vœux et Ismaïl Alaoui n’en manque pas. « Je souhaite que le Maroc entre enfin dans la société du savoir. Je souhaite aussi que le pays mette un terme à la mauvaise gouvernance, de l’économie de rente à la lutte contre la corruption. Mes souhaits vont également au renforcement de l’intégrité territoriale pour qu’il soit mis fin à cette crise artificielle qui handicape le Maghreb».
Le Maghreb et sa difficile construction sont justement au cœur des attentes de Mustapha Mansouri, le leader du Rassemblement national des indépendants. « Mon souhait est grand de voir s’ouvrir les perspectives d’unité du Maghreb arabe pour la naissance d’un grand bloc qui puisse faire face aux défis du monde. Alors que les pays du Golfe sont en train de bâtir la monnaie unique, les pays du Maghreb n’arrivent toujours pas à s’unir ni à construire ensemble un projet commun.
Depuis la conférence de Tanger, que de temps perdu et quel gâchis ! ». L’économie n’est pas en reste, et celui qui est président de la Chambre des députés formule le vœu de voir « le Maroc traverser cette zone de turbulences mondiales sans trop de dégâts ». «Mon souhait est que nous ayons une bonne saison agricole pour amortir le choc».
p Des vœux de démocratie aussi
Le maintien des programmes de développement et d’investissements pour créer de l’emploi et élever le niveau de vie des Marocains, tels sont les principaux vœux pour l’année 2009 du membre du comité exécutif de l’Istiqlal, Abdelhak Tazi. « Je souhaite plus de prospérité au Maroc pour qu’il puisse dépasser cette crise financière internationale », déclare le chef du groupe parlementaire des Istiqlaliens à la Chambre des conseillers. Et pour celui dont le parti dirige le gouvernement, les prochaines élections sont au centre des attentes du plus vieux parti marocain. «Nous avons travaillé. Nous avons remporté les élections législatives et nous ferons tout pour être bien classés aux communales de juin prochain».
2009 est une année résolument électorale pour Abdelilah Benkirane, le leader des islamistes du PJD. Et il ne s’en cache pas, avec toute la verve qui est la sienne. « Je souhaite que les prochaines élections communales rompent avec la médiocrité qui a marqué toutes les échéances jusqu’en 2007. Je souhaite que le Maroc puisse relever la tête et que nous disions haut et fort que nous sommes un pays démocratique. Je souhaite aussi que le Maroc n’ait plus peur de ses partis politiques et que son ministère de l’Intérieur soit un département positivement neutre. Je souhaite enfin et surtout que les Marocains reprennent goût à la politique tout simplement parce qu’il n’y a pas d’autres moyens de parvenir à la démocratie ».