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Le meeting de la Fédération démocratique du travail (FDT) organisé comme à l’accoutumée sur le Boulevard mythique casablancais Al Fida a connu la présence d’un grand nombre de militantes et militants, syndicalistes et des membres du Bureau politique de l’USFP, notamment Habib El Malki et Abdelhamid Jmahri.
Dans son allocution d’ouverture de ce meeting, au nom du Bureau central, Abderrahmane Azzouzi, secrétaire général de la FDT, après avoir dressé un tableau de la situation sociale, a exprimé son inquiétude quant à l’avenir de larges couches sociales qui souffrent énormément de la cherté de la vie, des hausses successives des produits de première nécessité et du gel des salaires.
Concernant le dialogue social, tout en étant convaincu de ses qualités, Abderrahmane Azzouzi a souligné que la FDT reste attachée à cette démarche et appelle à un dialogue sérieux et responsable, basé sur une approche claire et consensuelle. Et de préciser que l'institutionnalisation du dialogue social nécessite la mise en place d'un agenda bien précis.
Pour défendre au mieux les revendications de la classe ouvrière et conformément à ses principes qui appellent à l’unité des rangs, la FDT compte poursuivre la coordination et la concertation avec les autres centrales syndicales pour entamer les prochains rounds du dialogue social, a-t-il fait savoir.
Pour ce qui est des revendications, Abderrahmane Azzouzi a placé la réforme des régimes de retraite et des mutuelles parmi les priorités de la FDT qui appelle également à la création d'un Fonds d'allocation chômage pour perte d’emploi, et l'activation de l'adoption d'un statut régissant les syndicats.
Par ailleurs, dans son allocution Habib El Malki, au nom du Bureau politique, réaffirme la solidarité inconditionnelle de l’USFP avec la classe ouvrière et soutient les positions de la FDT qualifiées de réalistes et de courageuses, lesquelles ne se réduisent pas uniquement à des revendications. La centrale œuvre également à émettre des propositions et des solutions liées à la vie de la classe ouvrière.
La société marocaine souffre des disparités sociales qui ont donné lieu à deux pôles : les pauvres et les nouveaux riches qui profitent des richesses nationales (économie de rente), a-t-il tenu à préciser.
Tout en soulignant que l’approche adoptée par le gouvernement au niveau du dialogue social n’est pas de nature à donner confiance, Habib El Malki a indiqué que la situation actuelle au Maroc nécessite la mise en œuvre d’une stratégie sociale globale.
Il ne peut y avoir de réussite dans les domaines économiques et politiques sans faire de la mise à niveau sociale une priorité nationale. Il est impératif que cette stratégie soit fondée sur des réformes courageuses en vue d’instituer une solidarité nationale entre l’ensemble des composantes de la société, a-t-il ajouté. Une réforme fiscale équitable et de retraite s’impose plus que jamais, dans le but de rehausser le niveau de consommation des couches populaires en procédant à la révision notamment du système de la Caisse de compensation.
A rappeler que d’autres intervenants ont prononcé des allocutions, à cette occasion, dont celles du secrétaire régional, du Front des forces démocratiques, du Parti travailliste, du Parti des Verts, du SNESUP, du Syndicat national des commerçants et des professionnels. De même qu’on a rendu hommage à la mémoire de certains militants syndicalistes décédés en présence de leurs familles.