A armes inégales

Les lampions se sont éteints. Les raquettes retrouvent leurs étuis. Le RTCMA se dépeuple. Et d’aucuns s’affairent à l’esquisse du bilan de cette 4ème édition du MTT. Cependant, le constat est amer. Le tennis national continue de battre de l’aile. Depuis l’éclipse des mousquetaires, la relève végète dans l’anonymat. Pour preuve, les tennismen marocains ne se frayent hélas le chemin au palier de ce MTT que grâce aux wild cards. Et, comble d’ironie ou de malchance, les Reda Amrani, numéro 1 du Maroc, Rabii Chaki, champion du Maroc en titre, Mehdi Ziadi et autres Yassine Id M’bark, Anas Fettar, Mohamed Saber… etc,  capitulent aux premiers rebonds des balles. Dans cette foulée, il est donc naturel de voir l’équipe du Maroc hiberner dans le groupe 3 – Zone Afrique. D’ailleurs, le nouvel entraîneur et capitaine d’équipe en coupe Davis, Mounir El Arej se fait un sang d’encre quant aux éliminatoires touchant ce groupe. Espérons que le RTCMA ou plutôt les «sebâatou rijal» apporteront leur «baraka» à l’équipe du Maroc lors  de la prochaine  rencontre de la Coupe Davis à Marrakech. Encore faut-il que le DTN, Khalid Afif, au lieu de s’afficher régulièrement sur les écrans, s’investisse corps et âme, dans ces éliminatoires. Autrement dit, rien ne sert de palabrer et de s’épuiser en reproches.
Au risque de se le répéter, le tennis national vit la traversée du désert. Le Morocco Tennis Tour ne fait hélas que confirmer cette réalité. Néanmoins, l’espoir est permis. Souhaitons donc que le contrat objectif conclu sur la période 2010-2014, entre la FRMT et le ministère de tutelle, apporte ses fruits avec en prime, 150.000 pratiquants en sus de 4 joueurs tous sexes confondus au seuil du top 100 mondial. Pour l’heure, la logique est respectée. Les nôtres s’investissent dans l’organisation. Les autres remportent des titres tout en se faisant une bonne santé financière.