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“Nous avons besoin de travail et d’écoles, pas de guerre”, “Stop la guerre!”, c’est ce qu’on pouvait lire sur les pancartes et les banderoles brandies par les participants. Plus de 1.000 associations soutenaient le défilé, selon les organisateurs.
Les manifestants, qui demandaient le retrait immédiat des troupes américaines d’Irak, ont marché du Lincoln Memorial, en passant par le Pentagone, jusqu’à Arlington County, en Virginie, où ils ont déposés des cercueils non loin du cimetière national (280.000 tombes). Le président américain a affirmé qu’il prévoyait de désengager 100.000 soldats du pays d’ici à l’été 2010. Il a promis de retirer l’intégralité des troupes avant fin 2011, une date qui figure dans l’accord conclu entre le gouvernement irakien et le gouvernement de son prédécesseur George W. Bush. Des manifestations similaires étaient aussi organisées à Los Angeles, où les gens se sont allongés en plein Hollywood Boulevard, en mémoire des soldats tués en Irak et à San Francisco, où des affrontements ont eu lieu avec la police. La guerre en Irak a commencé le 20 mars 2003 à l’aube avec des bombardements sur le sud de la capitale irakienne Bagdad. Six ans après, l’armée américaine commence à entrevoir la fin de sa mission et son retrait du pays, sans toutefois avoir l’assurance que les forces irakiennes pourront gérer en solo cette nouvelle donne. Dans les trois prochains mois, les unités américaines devront avoir quitté les villes et villages du pays, prélude à un retrait massif en août 2010, avant un désengagement total d’ici le 31 décembre 2011. En quittant les villes, les Américains vont laisser le champ libre aux forces irakiennes de sécurité.
“Le redéploiement vers la périphérie va améliorer la sécurité à l’extérieur et à l’intérieur des villes en étouffant les chaînes de soutien qui alimentent le terrorisme”, assurait récemment le commandant adjoint des forces américaines à Bagdad, le général Frederick Rudesheim.
Selon lui, une poignée de soldats restera dans les centres urbains pour soutenir les opérations irakiennes.
En 2007, au maximum de l’effort militaire américain, plus de 160.000 soldats étaient déployés en Irak. Cette année-là, 17.430 Irakiens (militaires, policiers et civils) avaient péri dans les violences, essentiellement confessionnelles.
En 2008, le bilan a chuté à 6.772. Et les deux premiers mois de 2009, avec 449 morts irakiens, ramènent les violences au niveau de 2003 quand le régime de Saddam Hussein était tombé et que les violences confessionnelles n’avaient pas encore éclaté.