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Ces soirées qui commencent généralement à partir de 22h, juste après la prière de tarawih, drainent une foule importante en quête de divertissement et d’animation en cette saison estivale.
A l’affiche, musique marocaine et arabe dans toute sa diversité, spectacles d’humour ainsi que des conférences et débats sur différents thèmes liés au mois du jeûne mais aussi d’ordre culturel, et ce au grand bonheur des amateurs des longues veillées parfois jusqu'au shour.
L’objectif étant de faire de ce mois sacré une période de symbiose et de partage entre les différentes sensibilités dans une ambiance souvent familiale répondant à tous les goûts.
La musique spirituelle et les chants soufis ont ouvert le bal avec le festival "Musique de l’âme".
A l’affiche de cette manifestation artistique organisée par l’Association «Madar» et le conseil de la ville, figurait une pléiade d’artistes, dont le virtuose du oud, Driss El Maloumi, qui a gratifié l’assistance de sa musique puissamment évocatrice et ouverte qui éveille la sensibilité et la spiritualité.
L'ensemble Ibn Arabi de Tanger dont les mélodies et les rythmes emmènent l’auditeur dans les ambiances particulières du Sama', l’ensemble Amainou ainsi que le groupe féminin originaire de Chefchaouen "Hadra", ont également gratifié les mélomanes de leur répertoire relevant aussi du champ du soufisme alliant poésies, mélodies et rythmes.
Dans le registre de la musique arabe jeune, l’Institut français d’Agadir a proposé un concert animé par deux jeunes formations musicales du Proche-Orient, en l’occurrence 47Soul et Jadal.
Figure de proue d’une musique électronique qui puise sa force dans la culture palestinienne, 47Soul a attiré un public surtout jeune, venu découvrir un ensemble qui a fait ses débuts au Proche-Orient avant de se produire aussi sur plusieurs scènes en Europe, permettant aux sonorités électriques du dabke de se frayer un chemin dans les scènes underground.
Le groupe Jadal, une référence de la pop-rock jordanienne, a proposé, pour sa part, un répertoire de chansons qui traitent de questions sociales et sociétales, revendiquant une identité d’"Arabic rock" illustrée notamment par son dernier album, Malyoun.
Les sonorités marocaines n’étaient pas du reste avec la troupe locale de Ganga Oulad Soudan.
Les fans de l’humour amazigh auront rendez-vous les 17 et 18 juin avec le Festival du rire "Tatsa", dont la 11ème édition promet de réunir des artistes de la région du Souss et du reste du Maroc représentant des styles et des répertoires variés.
L’édition de cette année qui se veut une contribution à l’animation artistique de la ville d’Agadir en ce mois de Ramadan, sera marquée également par un hommage au comédien Ahmed Nassih qui s’est distingué par ses rôles dans une série de pièces de théâtre et de films amazighs.
Dans la première cité balnéaire nationale, restaurants et hôtels se mettent aussi à l’heure du mois béni. Outre des offres "spécial Ramadan" et des menus ftour et shour, nombre d’établissements misent sur l’animation pour drainer des clients aussi bien nationaux qu’étrangers désireux de découvrir la culture musulmane et les spécificités du mois sacré.