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Les enquêteurs soupçonnaient un attentat en préparation, a souligné à l'AFP une source proche de l'enquête, confirmant une information du quotidien belge La Dernière Heure.
De son côté, le parquet fédéral n'a donné aucune précision sur les indices et soupçons ayant conduit à ces arrestations.
"Ce dossier est totalement distinct des dossiers concernant les attentats de Paris du 13 novembre 2015 ou de Bruxelles/Zaventem du 22 mars 2016", a-t-il cependant précisé.
Les auditions étaient en cours à la mi-journée, selon un communiqué du parquet fédéral. Le juge d'instruction antiterroriste chargé du dossier devait statuer sur les inculpations des huit suspects et leur placement ou non en détention.
Sept perquisitions au total ont été menées dimanche matin en Belgique dont quatre à Molenbeek, où ont eu lieu toutes les arrestations. Aucun explosif n'a été retrouvé, a ajouté le parquet fédéral.
Molenbeek, commune populaire et à forte proportion de ressortissants d'origine marocaine, limitrophe de Bruxelles, a acquis la réputation d'être une base arrière du jihadisme international.
C'est la commune d'origine de plusieurs protagonistes des attentats de novembre 2015 à Paris (130 morts), dont Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos qui ont mené ces attaques. Ce jihadiste français d'origine marocaine avait été arrêté le 18 mars 2016 à Molenbeek.
Les enquêtes sur les attentats de Paris et de Bruxelles (32 morts le 22 mars 2016) ont montré qu'une seule cellule franco-belge en était à l'origine. L'organisation logistique des attaques, revendiquées par le groupe Etat islamique (EI), a été en grande partie réalisée sur le territoire belge.
Outre les quatre à Molenbeek, trois perquisitions ont aussi été menées dimanche en région flamande à Malines (2) et Grammont (1).