La situation sanitaire serait maîtrisée, selon l’ONSSA
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Lancée en novembre dernier à El Jadida, cette vaste opération vise à renforcer l'immunité du cheptel bovin national, indique l’ONSSA, rappelant que cette maladie animale est non transmissible à l'homme et que les viandes des animaux abattus dans les abattoirs peuvent être consommées sans aucun risque pour le consommateur.
A la date du 4 décembre 2015, indique l’ONSSA, l’effectif bovin vacciné s’élève à 1.820.000 têtes, soit environ 60% du cheptel bovin national estimé à 3 millions de têtes.
« La situation sanitaire de la maladie au niveau national est maîtrisée et aucun foyer n'est apparu depuis le 13 novembre 2015 », a assuré l’office dans un communiqué.
Dans le cadre de cette même campagne contre la FA, l’ONSSA a annoncé avoir mobilisé 555 vétérinaires privés mandatés et le personnel technique des services vétérinaires de l'ONSSA. Et ce n’est pas tout.
En effet, apprend-on, pour mener à bien cette campagne de vaccination et couvrir tout le cheptel bovin national, l’ONSSA aurait mobilisé tous les acteurs concernés par cette maladie. Sont notamment associés à cette opération, les éleveurs, organisations professionnelles, Chambres d'agriculture, vétérinaires privés, autorités locales, services des directions régionales de l'agriculture et de l'Office national du conseil agricole.
Bien qu’elle soit non transmissible à l’homme, la fièvre aphteuse engendre des pertes économiques considérables du fait des restrictions au commerce dans le système de production des pays surtout exportateurs du bétail et viande, souligne l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Selon des spécialistes du Réseau de veille et de contrôle sanitaire permanent de la fièvre aphteuse, cette maladie « affecte tous les artiodactyles animaux ayant des sabots fourchus tant domestiques que sauvages ». En particulier les bovins, les ovins, les caprins, assurent les spécialistes.
Elle « se caractérise par l’apparition de vésicules puis d’ulcères dans la cavité buccale, dans l’espace interdigital et sur le bourrelet coronaire des onglons, ainsi que sur la mamelle et les trayons. Elle n’engendre de mortalité que chez les jeunes ».
D’où l’intérêt pour les autorités sanitaires d’éradiquer au plus vite cette maladie infectieuse, virulente et très contagieuse avant qu’elle ne fasse des ravages parmi les animaux, provoque la psychose chez les consommateurs et n’affecte l’économie nationale.
D’après l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), le virus responsable de la fièvre aphteuse « est un aphtovirus de la famille des Picornaviridés. Il existe sept types immunologiquement distincts de virus aphteux (A, O, C, SAT1, SAT2, SAT3, Asia1) différents génotypes pour chacun, d’où la nécessité de disposer d’un vaccin spécifique efficace contre la souche virale circulante en cas d’apparition d’un foyer, afin d’assurer une protection immunitaire ».
Il est à souligner que cette campagne s’achèvera fin décembre courant.