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Il s'agit de l'un des bilans les plus élevés des morts parmi les combattants de ce groupe extrémiste qui tente de prendre Kobané depuis trois mois, a indiqué l'ONG qui dispose d'un large réseau d'informateurs en Syrie.
"Ils ont péri dans des frappes aériennes de la coalition dirigée par les Etats-Unis, dans les violents combats contre les Kurdes et dans cinq attaques suicide menées à travers Kobané", a-t-elle précisé.
Les violents combats se sont poursuivis jusqu'à 01H00 du matin avant de s'arrêter.
Samedi, l'EI a mené pour la première fois une double attaque suicide contre le poste-frontière de Kobané, contrôlé par les Kurdes. Le groupe a également perpétré trois autres attentats suicide ailleurs dans la ville qu'il tente de prendre depuis le 16 septembre.
Après avoir perdu du terrain face aux forces kurdes au cours des dernières semaines grâce notamment aux frappes de la coalition, "les jihadistes ont tenté de surprendre les forces kurdes par ces attaques suicide mais ont échoué", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Du côté des YPG (Unités de protection du peuple kurde), milice kurde défendant la ville, 11 combattants ont été tués, en plus d'un rebelle allié des Kurdes.
Des responsables du principal parti kurde syrien PYD et une ONG syrienne ont affirmé que les kamikazes de l'EI étaient venus "du côté turc" de la frontière, mais Ankara a dénoncé un "mensonge grossier".
Les jihadistes et les combattants kurdes se partagent Kobané que l'EI cherche à conquérir pour s'assurer le contrôle d'une longue bande territoriale à la frontière syro-turque.
Par ailleurs, une Syrienne et ses trois garçons ont été tués par un obus artisanal lancé par des rebelles sur un quartier pro-régime à Alep, deuxième ville du pays, rapporte dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme.
La mère et les trois frères se trouvaient chez eux lorsque cet obus s'est abattu samedi vers minuit sur leur immeuble dans le quartier loyaliste d'Achrafiyé, dans le nord de l'ex-capitale économique de Syrie ravagée par la guerre.
Selon l'ONG, les obus fabriqués artisanalement par les rebelles causent plus de dégâts que les obus de mortier qu'ils ont l'habitude de tirer sur les quartiers loyalistes en représailles aux barils d'explosifs que largue le régime sur leurs secteurs.
Alep est divisé depuis 2012 en quartiers tenus par les forces gouvernementales à l'ouest et ceux contrôlés par la rébellion à l'ouest. Depuis les combats se sont enlisés dans une guerre d'usure.
Depuis fin 2013, l'armée de l'air du président Bachar al-Assad largue quotidiennement des barils d'explosifs sur les secteurs rebelles, malgré une résolution de l'ONU condamnant cette pratique, faisant des milliers de morts dans la ville et sa province.
Et depuis quelques mois, les rebelles ont intensifié leurs attaques au mortier, faisant près de 300 morts du côté loyaliste au cours des quatre derniers mois.