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Première Française à conquérir l’Amérique, connue dans le monde entier pour justement “La vie en rose”, Piaf a captivé le public. Par sa voix, mais aussi son intensité, accrue par l’économie de moyens déployés sur scène: un simple geste pour chaque chanson, une petite robe noire et un rond de lumière.
Eternelle midinette, l’artiste a passé sa - courte - vie à chanter l’amour et à le vivre, en véritable croqueuse d’hommes pas toujours tendre avec les femmes.
Elle a pulvérisé “tous les records: de séduction, de passions, de souffrances, de folies, de provocations, de dérives”, écrit Robert Belleret dans sa récente biographie “Piaf, un mythe français”.
Si sa vie personnelle et professionnelle est semée d’épreuves, de drames et de tragédies (décès de sa fille Marcelle à deux ans, de sa mère dans le caniveau après une overdose...), Piaf développe en parallèle “une drôlerie, une fantaisie, un humour corrosif extraordinaire”. “Elle a un langage de charretier, des caprices incroyables, mène tout le monde à la baguette”, précise son biographe.
Monument de la chanson et “rock star” avant l’heure, Edith Piaf meurt d’une hémorragie interne dans le sud de la France, le 10 octobre 1963, usée par les addictions, de lourdes interventions chirurgicales et une polyarthrite rhumatoïde.
Les funérailles religieuses lui sont refusées car elle était remariée. Des dizaines de milliers d’admirateurs accompagnent son cercueil jusqu’au cimetière du Père-Lachaise, au coeur de Paris, un engouement qui ne faiblira pas jusqu’à aujourd’hui pour ce génie d’interprète qui a parfois fait de l’ombre à ses autres talents.