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Organisée dans les murs du Sofitel Casablanca Tour blanche, du 19 au 21 juillet, cette exposition donnait à voir différentes œuvres photographiques mêlant (auto-)portraits, scènes de vie et paysages, entre autres.
Il est à souligner que la plupart des œuvres ont été réalisées au Maroc par des artistes issus de quatre continents : Amérique, Asie, Europe et Afrique.
Simples curieux ou amateurs d’art, les Casablancais ont ainsi eu droit à trois jours d’émotions photographiques, déambulant entre des œuvres d’une grande subtilité dont la beauté n’a d’égale que l’inspiration qui anime leurs auteurs.
« L’idée d’organiser une exposition photo est un choix très important dans la mesure où la photographie n’est pas considérée comme un art indépendant et complet au Maroc. Comparativement à la peinture qui est reconnue, il y a encore un apprentissage des gens pour voir la photo d’une autre manière », a confié à Libé Mostapha Romli, commissaire de l’exposition. Et d’ajouter : « Il était donc très important pour nous de mettre un coup de projecteur sur cet art en lui dédiant une exposition complète. Ainsi, nous donnons à la photographie la place qu’elle mérite », a-t-poursuivi, soulignant que cette exposition a été pensée il y a une année et demie.
A propos de la participation d’artistes étrangers, Mostapha Romli justifie leur présence en ces termes : « L’exposition a effectivement réuni 40 artistes de quatre continents, ce qui doit être perçu comme une richesse. Je veux dire qu’il est important pour le Maroc d’avoir une exposition dans laquelle il va y avoir des artistes qui viennent d’Amérique, d’Asie, d’Europe et d’Afrique. Cela permet une complémentarité entre les artistes ayant des techniques et des thèmes différents et offre la possibilité aux œuvres de dialoguer entre elles », pense-t-il.
Il est à souligner que les œuvres exposées avaient pour « point commun essentiel de susciter, bien plus que le temps d’un regard, la transmission d’une réflexion, le partage d’une émotion. Car, finalement, tous les grands photographes, qu’ils aient été parmi les pionniers ou qu’ils soient pleinement inscrits dans l’art contemporain, l’ont toujours su », font observer Mostapha Romli et Michèle Desmottes (co-commissaire de l’exposition). Et ces derniers de rappeler par ailleurs que «la photographie n’est jamais une production mais plutôt une reconstruction de quelque chose. »
Pour rappel, le vernissage de cette importante exposition a eu lieu vendredi soir au Sofitel Casablanca Tour blanche.