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Parmi ces événements phare qui ne cessent de transformer toute la ville, en véritable lieu de fête et de distraction, il y a lieu de citer le Festival national des arts populaires (FNAP), une manifestation qui, au fil des années, a acquis ses titres de noblesse, en réussissant pleinement à promouvoir les arts folkloriques du Royaume au-delà des frontières nationales.
Toutefois, si le FNAP entend être une manifestation ouverte à l’ensemble des chants et danses folkloriques du Royaume, Marrakech s’est dotée, il y a à peine 3 ans, d’un autre festival dédié, cette fois-ci, à la promotion d’un art original qui fait la particularité de la ville et une composante fondamentale de son identité et de ses traditions, à savoir la « Dekka Marrakchia ».
La ville est depuis vendredi 2 janvier et jusqu’au 7 de ce mois, au rendez- vous avec la troisième édition du Festival de la Dekka, une édition qui verra la participation d’une palette de troupes locales représentant les plus anciens quartiers de l’ancienne médina, en l’occurrence « Loumassine », « Bab Aylan », « Zaouiya » et « Bab Ighli », entre autres.
Organisée par l’Association marocaine des amis du palmier, en partenariat notamment, avec la direction régionale de la Culture et le conseil communal, cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’un programme culturel et artistique riche, conçu pour célébrer le nouvel an de l’hégire, ainsi que la fête de l’Aachoura.
Pour les organisateurs, le Festival de la Dekka Marrakchia est le témoignage d’une prise de conscience locale de l’importance du patrimoine culturel et artistique dans la vie des nations.
«En organisant cette manifestation que nous tentons de transformer en rendez- vous annuel incontournable, nous avons voulu revivre notre culture populaire et notre patrimoine ancestral et ce, à l’instar des différents festivals organisés à l’échelle nationale », ont-ils expliqué.
Et de poursuivre que le but de cette manifestation est de promouvoir et mettre en valeur cet art ancestral, ainsi que l’ensemble des traditions qui l’accompagnent et de les faire connaître à une plus grande échelle. Avec un programme riche en spectacles, ce rendez- vous servira ainsi d’occasion pour le grand public et les mordus de ce genre artistique de vivre des moments inoubliables, en compagnie de leurs troupes préférées.
Il sert, en outre, d’événement phare de nature à permettre à la ville de renouer avec cet art qui se veut une composante essentielle de son patrimoine populaire et surtout, de faire revivre son identité collective.
Conçu pour être ouvert à un large public, ce festival rehaussé par la participation aussi de troupes féminines relevant de l’Association « Femme pour l’art de la Dekka », devra investir plusieurs zones de la ville, dont Dar Attakafa (maison de Culture) du quartier Daoudiate, le hall de l’hôtel de ville ainsi que le Théâtre Royal. Autant d’espaces qui devront abriter une série de spectacles offerts par 7 troupes masculines locales.
Le public sera également au rendez- vous avec une table ronde sur l’art populaire, notamment celui de la Dekka Marrakchia, qui aura lieu à Riyad Ifoulki, avec la participation d’un groupe de chercheurs, universitaires et spécialistes de la question artistique.
Le public aura également l’occasion de participer à des ateliers sur «la préparation du thé marocain selon les traditions de chaque région du Royaume » ainsi que sur « la préparation et le maquillage de la mariée selon les traditions et les cultures des différentes
régions ».
Une exposition de photographies sera organisée lors de cette édition, qui verra l’organisation d’une série de spectacles en « Houariates », « Haouzi », et «Tkitikats».