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Le Festival, contre monts et marées, se fraye son petit bonhomme de chemin pour se faire une place dans l’agenda culturel du pays et s’affermir, comme l’a souligné Barbara Lory de Lacharrière, présidente du jury, en tant que manifestation culturelle artistique et non comme une affirmation identitaire. C’est ce même jury qui a insisté sur la nécessité pour les films amazighs de travailler plus leur phase de développement et la texture de leurs productions, les réalisations projetées n’étant pas toujours «intéressantes».
27 films dont 13 en avant-première ont été projetés pour un public à l’écoute d’un cinéma qui se cherche encore. Certains films ont tout simplement été écartés, parce que non conformes aux normes de la compétition. Le palmarès de la 3ème édition a consacré des films et des acteurs et actrices de différents horizons. Des cinéphiles reprochent à la programmation de projeter certains films, notamment ceux de la Suisse, invitée d’honneur de cette édition à des tranches horaires difficiles d’accès.
Au terme des six jours de projections, rendez-vous a été donné pour la FINFA, version 2010 alors que les organisateurs s’apprêtaient à annoncer que le festival risque de se saborder par manque de financement. Selon un membre de l’Association, le petit budget engagé dans l’édition a entraîné des réajustements au détriment de la bonne tenue du festival.
Comparé à d’autres événements cinématographiques de la Région, le Festival Issni N Ourgh est handicapé par un financement insignifiant par rapport à la valeur de l’événement. La Région et le CCM se sont montrés plutôt « radins» à ce sujet. Des cinéphiles ou simples mécènes se sont portés garants pour le financement de la quatrième édition de 2010, traduisant la volonté qui anime les jeunes et dynamiques membres de l’Association Issni N’Ourgh. Cette lueur d’espoir a trouvé un écho favorable auprès des festivaliers venus d’Algérie, de Libye, de France, de Hollande et du Maroc.
Palmarès
Compétition vidéo
Meilleure interprétation masculine : Youcef Hamad – pour son rôle dans le film «Yir avrid » (Algérie) ;
Meilleure interprétation féminine : Amina Achaoui – pour son rôle dans le film « Tabrate » (Maroc) ;
Prix du Scénario : Djamel Lahceb – film « Yir avrid » ( Algérie) ;
Prix de la réalisation : Ali Ait Bouzide - film « Tabrate » (Maroc) ;
Prix Spécial du Jury: accordé au film « Tabrate » (Maroc).
Compétition Cinéma et téléfilm
Meilleur court métrage : « Izourane»–Azleara Alaoui Elmhirzi (Maroc) ;
Meilleur documentaire : « Teshumara » - Jérémie Reichbenbach (France/Mali) ;
Meilleure interprétation masculine :
Houcine Bardouaz, pour son rôle dans le film « Tiphinar » (Maroc)
Abdellatif Atif, pour son rôle dans le film « Tamazight Oufella » (Maroc) ;
Meilleure interprétation féminine : Fatima Irkha – « Tiphinar » (Maroc) ;
Prix Spécial du Jury : « Tiphinar » – Hicham LASRI (Maroc).
Grand Prix Issni N’Ourgh
Film « Ayrouwen » – du réalisateur Brahim Tsaki, (Algérie).