-
Hajj 1446 H. Tirage au sort du 8 au 19 juillet 2024
-
Le programme Nafida 2 dépasse le cap des 100.000 bénéficiaires
-
La nouvelle d'un incendie à la prison locale de Aïn Sebaâ 1, totalement infondée
-
Le CSEFRS et le CNRST renforcent leur coopération
-
Baccalauréat 2024. Un taux de réussite de 40,45% parmi les détenus
![3ème Journée nationale de dépistage organisée par l’AlCS : Le test de vérité 3ème Journée nationale de dépistage organisée par l’AlCS : Le test de vérité](https://www.libe.ma/photo/art/default/1347284-1778708.jpg?v=1289555045)
Les participants, hommes et femmes, quant à eux, ont exprimé leur adhésion à ces actions. Randa, lycéenne de 19 ans, s’est dite heureuse de participer à cette Journée nationale de dépistage. « C’est une bonne initiative. J’espère que ce genre d’actions se multiplie dans les quatre coins du Maroc pour que tout le monde soit sensibilisé et informé sur la gravité de ce fléau endémique qu’est le sida. Il est vital aujourd’hui que les ONG fédèrent leurs efforts dans le but de prendre en charge toutes les personnes atteintes du VIH», avance la jeune Casablancaise pour qui cet événement servira de modèle à d’autres associations.
Au registre du VIH au Maroc, la situation s’aggrave d’une année à l’autre. Et les statistiques officielles justifient ce constat. Selon des estimations du ministère de la Santé, 22.400 personnes au Maroc seraient infectées par le VIH et la majorité d’entre elles l’ignore. En dépit des efforts déployés depuis quelques années pour promouvoir le dépistage précoce, 60% des malades marocains atteints du sida ne consultent que tardivement les médecins spécialisés.
Face à ce fléau, l’Association et ses partenaires travaillent pour atteindre les objectifs escomptés, à la fois généraux et spécifiques. D’une part, l’Association vise à «informer et sensibiliser un large public à la question du dépistage et à la prévention de l’infection du VIH et des IST». Et d’autre part, elle ambitionne «d’élargir la couverture par le test de dépistage à travers tout le Royaume, vulgariser le test de dépistage, prendre en charge de manière précoce les personnes séropositives, fournir des outils de prévention et enfin mobiliser le tissu associatif partenaire pour la lutte contre le sida».