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Les raids ont frappé tard jeudi soir la localité de Zardana, contrôlée par des rebelles et des jihadistes dans cette province du nord-ouest du pays en guerre, selon l'ONG.
Au moins 38 civils dont cinq enfants ont péri dans les raids, a indiqué l'OSDH, qui avait fait état auparavant de 18 morts. Il y a eu 60 blessés.
Le bilan s'est alourdi car plusieurs corps ont été extraits des décombres de maisons détruites par les bombes, a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Après les frappes, un important cratère a été formé au milieu d'immeubles de 2 ou 3 étages en ruines, selon un correspondant de l'AFP sur place. Des civils ont aidé les secouristes à dégager des corps ensevelis sous les gravats.
Dans un hôpital proche, femmes, enfants, personnes âgées et secouristes blessés recevaient des soins.
La majeure partie de la province d'Idleb est contrôlée par les jihadistes de Hayat Tahrir al-Cham, une coalition dominée par l'ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie.
Cette province, l'une des dernières à échapper en grande partie au pouvoir de Bachar al-Assad, est régulièrement la cible de raids meurtriers du régime ou de son allié russe.
Depuis l'intervention militaire russe à ses côtés en 2015, le régime de Bachar al-Assad a repris le contrôle de plus de 60% du territoire national.
Par ailleurs, le président Vladimir Poutine a assuré jeudi que les troupes russes présentes en Syrie, qui soutiennent les forces du régime de Damas depuis septembre 2015, y resteront tant que Moscou "y trouvera un intérêt".
"Les opérations militaires de grande ampleur, y compris avec la participation de nos forces armées, sont aujourd'hui terminées" en Syrie, a déclaré M. Poutine lors de sa traditionnelle séance de questions-réponses avec les Russes, retransmise à la télévision.
"Nos militaires sont là-bas pour assurer les intérêts de la Russie dans cette région d'importance vitale. Et ils s'y trouveront tant que la Russie y trouvera un intérêt et tant que nous remplissons nos obligations internationales", a poursuivi le président russe.
"Nous ne prévoyons pas de retrait des forces pour le moment", a-t-il ajouté.
M. Poutine a également qualifié l'intervention en Syrie d'"expérience et d'outil unique pour le perfectionnement" de l'armée russe . "Aucun exercice ne vaut l'utilisation des forces armées dans des conditions de guerre", a-t-il jugé.
Le président russe a aussi salué l'utilisation par Moscou de nouveaux armements en conditions réelles: "La Syrie n'est pas un terrain d'entraînement mais nous y avons utilisé de nouveaux armements".
La Russie affirme avoir significativement réduit sa présence militaire et ses opérations en Syrie depuis novembre 2017, mais elle conserve diverses unités sur place, notamment sur les bases de Tartous et de Hmeimim.
Le chiffre officiel le plus récent concernant la présence militaire russe en Syrie est celui du nombre de militaires ayant voté en Syrie lors de la présidentielle du 18 mars: 2.954 personnes.
Vladimir Poutine avait estimé en mai lors d'une rencontre avec son homologue syrien Bachar al-Assad que le début du processus politique en Syrie allait contribuer au retrait des "forces armées étrangères" du pays en guerre.
Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cette remarque concerne les troupes étrangères qui se trouvent en Syrie "de facto de manière illégitime du point de vue du droit international", semblant exclure la Russie et l'Iran, qui disent y être présentes à la demande des "autorités légitimes syriennes".
Plus de 350.000 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début du conflit en 2011.