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Lors de cette rencontre, plusieurs dizaines de jeunes présents ont pu débattre de l’actualité marocaine et ont exprimé leurs points de vue sur les changements politiques et constitutionnels qu’ils revendiquent. C’était également l’occasion pour que cette association militante lance son appel à la jeunesse et aux décideurs : «l’Appel de l’espoir».
Cet appel, selon Mohamed Amadi, président de l’Association est le fruit de plusieurs rencontres-débats et ateliers de réflexion qui ont eu lieu entre 2010 et 2011 dans les différentes régions du Maroc. Il a précisé qu’il est rédigé suite à un grand échange entre de nombreux acteurs publics, politiques, associatifs, intellectuels, artistiques et civils, autour des attentes de la société civile et des aspirations de la jeunesse marocaine. Pour lui, cet appel est une nouvelle preuve de la volonté de la jeunesse au Maroc à promouvoir la citoyenneté et concrétiser la démocratie et les réformes profondes du Maroc d’aujourd’hui.
Pour Younès Jaoui, président de la cellule jeunesse de l’Association Chouâla, les perspectives de cet appel sont en rapport avec les revendications de la jeunesse marocaine ayant lancé la dynamique du 20 février. «D’ailleurs, nos jeunes font partie prenante de cette mouvance, et nous sommes bien au cœur de ce mouvement revendiquant un Maroc nouveau de dignité et de citoyenneté».
L’appel de l’Association Chouâla considère que l’élément humain constitue le capital réel pour construire un nouveau Maroc possible. Il considère, par ailleurs, que la société civile est un partenaire stratégique des changements qui doivent avoir lieu pour permettre l’instauration d’un Maroc de justice, du respect des droits humains, d’égalité et de démocratie. L’Association a également revendiqué à travers cet appel la création d’une institution constitutionnelle qui prend en charge la question des enfants et jeunes et permet une implication de la jeunesse dans la politique. Elle demande aussi la garantie des moyens de communication entre les différents acteurs du secteur de la jeunesse tout en respectant leur liberté de communiquer et de s’exprimer. Et enfin, l’Association appelle la jeunesse marocaine à s’engager dans les mouvements de changement et défendre l’unité territoriale du pays et ses principes fondateurs.