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Citée par les médias, la même source a précisé que la barque a été interceptée à 28 milles nautiques de l’île, suite à un appel alertant les services de secours de sa présence en Méditerranée.
Un dispositif de secours, formé d’un bateau du Sauvetage maritime espagnol, a été mobilisé pour venir en aide aux migrants qui ont été transférés au port d’Almeria (Sud) où ils ont été pris en charge par des volontaires de la Croix-Rouge.
Les migrants seront remis à la police nationale qui entamera la procédure de leur extradition vers leurs pays respectifs.
Par ailleurs, un total de 324 migrants ont été interceptés lundi à bord de deux canots pneumatiques au large de Zouwara, sur la côte ouest de la Libye, ont annoncé les garde-côtes libyens.
Selon un communiqué du porte-parole des garde-côtes, Ayoub Kassem, la plupart d’eux venaient d'Afrique subsaharienne alors que d'autres sont originaires de la Tunisie et du Pakistan.
Depuis que les groupes armés locaux, sous la pression de l'Italie et l'Union européenne, ont commencé en juillet dernier à bloquer les départs, notamment du port de Sabratha, haut-lieu de l'activité des passeurs, le nombre de migrants et réfugiés tentant de gagner l'Europe via la Méditerranée à partir des côtes libyennes a fortement baissé.
Toutefois, des embarcations continuent d'être lancées des côtes situées à l'est de Tripoli, ainsi plusieurs dizaines de migrants auraient trouvé la mort au début du mois à bord d'un bateau parti de Zouwara.
Ce port a été très utilisé par les passeurs jusqu'en 2015, date à laquelle la population locale s'est révoltée contre le trafic suite à la mort de plusieurs centaines de migrants dans un naufrage.
Selon les statistiques du ministère italien de l'Intérieur, quelque 3.500 migrants partis de Libye sont arrivés en Italie depuis le début de l'année en cours, soit une baisse de 62% par rapport à la même période de 2017.
D’un autre côté, les membres de l'ONU, à l'exception des Etats-Unis, devaient lancer hier une négociation de longue haleine pour aboutir à la signature en décembre au Maroc d'un Pacte mondial sur les migrations non contraignant, un sujet considéré comme un défi majeur pour la planète.
Six rounds de négociations à New York, un par mois, sont prévus jusqu'en juillet. L'objectif est d'aboutir à un accord qui sera ensuite formellement entériné les 10 et 11 décembre lors d'un sommet au Maroc, selon des diplomates.
L'objectif est d'"accroître la coopération sur les migrations internationales dans toutes leurs dimensions", souligne le projet de texte de 25 pages de cet "Accord mondial pour des migrations sécurisées, ordonnées et légitimes".
Le projet, qui n'est pas sans rappeler l'Accord de Paris sur le climat, préserve "la souveraineté des Etats" tout en reconnaissant "qu'aucune nation ne peut affronter seule le phénomène migratoire".
"Il est crucial que la migration internationale nous unisse plutôt qu'elle nous divise", insiste aussi le projet de texte.