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Il ressort également de ces chiffres que le nombre de candidats libres a atteint le seuil de 63.394, soit une augmentation de 6,81% par rapport à l’année dernière. Il représente ainsi 18,89% de l'ensemble des candidats. Le nombre de candidats de l'enseignement privé a augmenté, atteignant 15.715, soit une hausse de 15,43% par comparaison avec l'année scolaire 2008-2009. D’autre part, et selon les mêmes sources, les filières du pôle scientifique et technique ont connu une certaine hausse, avec 191.510 candidats contre 144.170 élèves appartenant au pôle des lettres et de l'enseignement originel. Au niveau du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, on souligne que le baccalauréat connaîtra cette année l’application de certaines mesures tant au niveau de l’amélioration de la certification ainsi que sur le plan des moyens humains et logistiques pour réussir le bon déroulement des examens. Il est question aussi d’améliorer la communication avec les candidats par le biais de l’actualisation et la bonne diffusion du «Guide du candidat au baccalauréat». L’orientation des candidats dans leur préparation reste également l’un des objectifs de ce qu’on appelle au ministère une nouvelle stratégie. En fait, c’est un rituel annuel à la veille des examens du bac auquel se livre l’administration. Au-delà des statistiques, une réalité s’impose. L’examen du baccalauréat se déroule dans des conditions qui sont loin d‘être idéales. Au niveau de la surveillance et des corrections, on enregistre une surcharge de travail pour le corps enseignant et administratif. En un laps de temps, les professeurs doivent s’acquitter de plusieurs tâches à la fois et le calendrier des surveillances ne permet pas souvent, aux enseignants dans certaines régions, de récupérer, enchaînant les différentes étapes des examens. Les conditions dans les salles d’examens où règnent stress, tension et tentatives de triche ne sont pas de tout repos. On a vu souvent des situations dans lesquelles les professeurs sont mis à rude épreuve devant le mutisme des responsables. Il faut dire que la fraude est devenue une pratique à grande échelle, avec les moyens les plus sophistiqués : téléphone portable, mini-ordinateurs, calculatrices hyper-intelligentes à résolutions mathématiques, écouteurs dissimulés sous une casquette ou un voile… et la liste est longue. Sur ce volet, les fraudeurs avancent à pas de géant en dépit des mesures cœrcitives et l’introduction par le ministère du système de brouillage. Pour exemple, on citera la question de la création de brouilleurs d’ondes par les opérateurs nationaux sur demande du ministère pour éviter la triche via GSM. Le département Khchichen ne s’y est pas pris à temps pour préparer et faire adopter les textes de loi relatifs à cette opération. Résultat : tout sera reporté à l’année prochaine ! A moins que les responsables oublient encore une fois de mettre cela sur la table dès l’automne prochain.