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"Plus de la moitié des morts ont péri lors d'une embuscade et de l'explosion de bombes en bord de route qui ont touché un convoi de renforts", a déclaré à l'AFP le gouverneur de la province de Badghis, Abdul Qhafoor Malikzai.
Les autres policiers et soldats ont été tués lorsque les assaillants ont pris d'assaut leurs bases dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-il ajouté.
Les talibans ont revendiqué ces attaques dans un message envoyé via l'application WhatsApp aux journalistes. "Pendant le cessez-le-feu, les talibans ont envoyé des informateurs pour collecter des renseignements sur les bases et planifier les attaques", a assuré le chef du conseil provincial Abdul Aziz Bek, qui a confirmé le bilan. Dix-sept années après qu'une coalition internationale les a chassés du pouvoir en octobre 2001, quelques semaines après les attentats du 11 septembre, les talibans ont décrété un cessez-le-feu inédit avec les forces afghanes, qui a couru de vendredi à dimanche.
Le président Ashraf Ghani avait de son côté décidé d'une interruption des combats d'une semaine démarrant mardi dernier.
Le chef de l'Etat a annoncé samedi une prolongation de dix jours du cessez-le-feu. Les insurgés ont fait savoir dimanche qu'ils ne souhaitaient pas s'aligner.
Par ailleurs, des dizaines de manifestants sont arrivés lundi à Kaboul après avoir parcouru des centaines de km pour exiger la paix en Afghanistan, alors que vient d'expirer un cessez-le-feu des talibans.
Epuisés après un parcours de quelque 700 km, accompli pour la plus grande partie durant le jeûne du ramadan, les manifestants ont fait leur entrée dans la capitale afghane aux cris de "Nous voulons la paix !" et "Cessez les combats !". "Nous voulons que notre peuple reste uni pour la paix et se débarrasse de ces souffrances pour la prochaine génération", a déclaré l'un d'entre eux, Mohammad Naikzad, à la chaîne Tolo News. "J'appelle les deux parties, le gouvernement et les talibans, pour l'amour de Dieu, à trouver une voie vers la paix et la réconciliation", a-t-il ajouté.
Les talibans ont rejeté dimanche des appels du gouvernement et de la communauté internationale et des Afghans eux-mêmes à prolonger le cessez-le-feu de trois jours qu'ils avaient mis en place à l'occasion de la fin du ramadan et qui a expiré dimanche soir. Ils ont depuis repris leurs attaques.
Des combattants talibans ont attaqué les forces de sécurité dans plusieurs districts du sud et de l'est de l'Afghanistan, ont indiqué des responsables à l'AFP, sans fournir de bilan.
Un porte-parole du ministère de la Défense, Mohammad Radmanesh, a pour sa part indiqué à l'AFP que "très peu" de combats avaient été signalés depuis que le gouvernement a décidé samedi d'étendre son propre cessez-le-feu avec les talibans de dix jours.
Le mouvement de marche pour la paix, semble-t-il une première en Afghanistan, est né d'un énième attentat à la voiture piégée qui a fait 13 morts le 23 mars à Lashkar Gah, la capitale du Helmand (Sud).
Des dizaines d'habitants avaient alors entamé un sit-in spontané pour la paix et la protestation avait fait tache d'huile dans le pays.