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Tenue en fin de semaine dans la ville du Détroit à l’initiative de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), cette rencontre a vu la participation de plusieurs experts des pays du pourtour méditerranéen. Ce rendez-vous de concertation devrait permettre d’assurer le suivi de l’application de la Déclaration de Cannes d’Octobre 2008 dont l’objectif consiste à renforcer la lutte contre la contrefaçon.
Les participants ont également recommandé de soutenir les projets de création de comités nationaux anti-contrefaçon dans les pays de la Méditerranée et de renforcer leur coopération par l’échange d’informations.
Plusieurs experts et responsables, représentant le Maroc, l’Egypte, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie et la Tunisie, ont appelé à favoriser la formation dans ce domaine, sensibiliser les consommateurs à la lutte contre la contrefaçon et créer un réseau méditerranéen des responsables chargés du suivi de la mise en œuvre des actions proposées.
Les premières actions concrètes convenues aux termes de cette déclaration concernent l’échange de visites des experts pour s’enquérir des modalités de formation des cadres chargés de mener les stratégies anti-contrefaçon dans les pays de la région et s’assurer de l’implication des autorités en charge de la répression de la contrefaçon.
La contrefaçon touche tous les secteurs économiques de l’industrie, du commerce, de l’agriculture et de l’artisanat. Elle met en péril les économies nationales en affectant l’innovation et la compétitivité des entreprises, en plus de représenter un danger pour la santé et la sécurité des consommateurs.
Ce fléau planétaire représenterait 5 à 10% du commerce mondial, pour un montant de profits illicites oscillant entre 250 et 400 milliards d’euros par an.