Située à 30 km de Marrakech, Lalla Takerkoust vibrera aux rythmes des musiques du monde. Sport, nature et musique seront au rendez-vous et permettront aux festivaliers de Moonfest de passer de bons moments dans la détente. Exclusivité de l'édition : le nouvel album d'Amazigh Kateb. C'est l'occasion d'apprécier les nouveaux tubes de «Bush Met» en avant-première. En fait, Lalla Takerkoust est la première étape de la tournée internationale du fils de Kateb Yacine, l'un des classiques de la littérature maghrébine francophone. Revendicatif, ironique et réaliste, Amazigh Kateb cultive une fusion musicale exceptionnelle unissant dans la musique les couleurs, les idées et les cultures. Mélange de musiques traditionnelles du Maghreb, de raga, punk, rock, chaâbi et gnawa, sur des textes ironiques et critiques. Le tout est porté très loin par ce chanteur dont la musique est un miroir de toutes les fusions. C'est un beau jeune homme, au regard aigu et aux cheveux longs. Il se dégage de lui comme une grâce un peu altière qui a de lointains rapports avec l'humilité des gens du désert. Et lorsqu'il s'empare de son guembri, Amazigh se transforme en diable de scène. A Moonfest, il entraînera ses fans dans un tourbillon musical dont ils ne sortiront pas indemnes. Et pour les amateurs de la «Haîha music», Hoba Hoba spirit et Darga ensorcelleront le public avec l'immuable qualité de leurs prestations scéniques, particulièrement travaillées, généreuses et efficaces.
Les leaders du reggae marocain les Ganga Vibes n'y manqueront pas. Mahmoud Bassou, le fondateur du groupe, épaulé par une équipe bien soudée de musiciens nous fera voyager avec son impressionnante série d'excellents titres à tiroirs, efficaces et tranchants. C'est simple: même aux oreilles les plus averties, le reggae de Ganga Vibes désarçonne. On aura le plaisir aussi de revoir les lauréats de Génération Mawazine, Mayara Band, un groupe de fusion très prometteur.
Un coup d'œil sur le programme de cette édition permet de constater que le Festival a pour mission de répondre à tous les goûts même les plus exigeants. Pour cela, le public de la musique berbère aura droit à un concert inédit de la frénétique Aïcha Tachinouite. Et pour celui de la musique gnawa, Hamid Kasri sera là. Fervent défenseur de la musique gnaoua, Hamid El Kasri n'est restreint par aucune contrainte. Il dit ce qu'il pense, crie ce qu'il ressent, laisse aller son amour pour la musique sans compromis. Inimitable, le grand ami de Karim Ziad, le batteur algérien de jazz, ne laisse personne indifférent. Grand maâlem, Hamid El Kasri adore le métissage musical qui ignore les frontières et crée l'union dans la diversité. Tout en restant fidèle à l'héritage de la musique de la confrérie gnaoua, il aime dialoguer avec les autres musiques du monde. Dans cet esprit, il y aurait éventuellement une combinaison entre notre maâlem et Amazigh Kateb, faite d'improvisation.
Pendant ces 3 jours de fête, des activités sportives et culturelles seront « également proposées pour profiter au mieux de l'environnement naturel et dégagé qu'offre le lac de Lalla Takerkoust. Dans cette même optique de partage et de dépaysement, des projections seront programmées, ainsi que des ateliers de musique mais aussi des séances de massage et de yoga pour le bien-être de tous. Enfin, pour vivre pleinement cette expédition musicale, le Festival de Lalla Takerkoust met cette année à disposition de son public un village de bivouac totalement aménagé au cœur de l'événement», lit-on dans un communiqué de presse relatif à cette deuxième édition du Festival Moonfest. «Soyez au rendez-vous!», c'est tout ce qu'on vous demande. Bon spectacle à tous!