"L'EI a repoussé une attaque des forces du régime qui tentaient d'avancer à quatre km à l'ouest de Palmyre, tuant 26 miliciens", a précisé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH qui dispose d'un vaste réseau d'informateurs à travers la Syrie.
D’un autre côté, l'armée russe a critiqué lundi l'attitude "inacceptable" de l'armée américaine dans le suivi de la trêve en Syrie et menacé de faire désormais cavalier seul dans la mise en œuvre du cessez-le-feu.
"La partie américaine a montré qu'elle n'était pas prête à discuter concrètement du texte", sur le suivi des violations du cessez-le-feu en vigueur depuis fin février, a déclaré dans un communiqué le général Sergueï Roudskoï, un haut gradé de l'état-major de l'armée russe.
"Il est inacceptable de retarder l'entrée en vigueur des procédures visant à réagir en cas de violations du cessez-le-feu", a-t-il indiqué.
Le général a prévenu qu'"à partir du 22 mars, la Russie va suivre de manière unilatérale les règles de l'accord (de trêve) en cas d'absence de réaction de la part des Etats-Unis".
"Nous soulignons que nous n'utiliserons nos forces armées qu'après avoir reçu des preuves de violations systématiques (de cet accord) par des groupes armés", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait annoncé la tenue de consultations américano-russes à Genève et à Amman sur les violations de la trêve en vigueur depuis le 27 février, dont Moscou et Washington sont les parrains.
L'une de ses consultations, à Amman le 18 mars, "a montré que les Américains ne sont pas prêts pour discuter en particulier du texte de l'accord ou pour l'approuver", a déclaré M. Roudskoï, sans donner davantage de détails.
Des centres de contrôle chargés du suivi de la cessation des hostilités ont été mis en place à Washington, Moscou, Lattaquié (Syrie), Amman et Genève.
En cas de non-respect de la trêve, un système d'alerte des Etats-Unis et de la Russie, puis des autres membres du groupe international de soutien à la Syrie (GISS) est prévu.
La Russie a mis en place de son côté son propre centre de surveillance de la trêve, dont l'activité a été maintenue malgré un retrait partiel de son aviation militaire entamé le 15 mars.