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Toutes ces tentatives se sont brisées contre le front de la détermination inébranlable du Royaume à défendre la marocanité de son Sahara, sur le plan aussi bien militaire que diplomatique. Or, comme il y a une fin à tout, 2015 sera-t-elle l’année du règlement définitif de ce conflit hérité de la défunte guerre froide?
La position contre-productive de l’Algérie, véritable «partie prenante» de ce faux conflit quarantenaire, sur l’issue politique à lui donner, la détermination du Maroc à faire bouger les choses en passant à la mise en application du processus de régionalisation avancée, étape décisive dans les préparatifs pour la mise en œuvre de l’Initiative marocaine d’un statut d’autonomie au Sahara et les déclarations des parties signifiant leur détermination à tourner la page, tout cela indique que les parties seraient mûres pour trouver un compromis mettant fin à ce fau conflit. En ce qui le concerne, le Maroc met tout en œuvre pour prouver sa bonne volonté d’agir dans ce sens. Le nouveau Plan de développement des provinces sahariennes a été élaboré et présenté au Souverain par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), est édifiant pour illustrer cette bonne volonté. Selon les observateurs, ce modèle multidimensionnel ambitionne de faire des provinces du Sud un espace de développement intégré, propre à assurer une vie digne aux populations de la région. Il s’agit aussi de conforter la portée géopolitique de ces provinces en tant que pôle régional de liaison et d’échanges entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne.
Sept ans après le lancement des négociations de paix sur la base de l’offre marocaine d’autonomie, ce processus continue de buter sur la position stérile de la partie adverse. Il faut dire aussi que l’ambiguïté que font planer certaines grandes puissances sur l’issue à donner définitivement à ce processus n’est pas pour faciliter les choses.
D’où cette critique audacieuse adressée par le Souverain dans son dernier discours commémoratif de la Marche Verte.
Après avoir mis Alger devant ses responsabilités, en tant que véritable partie prenante à ce conflit, S.M le Roi Mohammed VI s’en est pris aux grandes puissances mondiales, ainsi qu’à l’Organisation des Nations unies (ONU). Si ces puissances saluent bel et bien les avancées accomplies par le Maroc sur le front des libertés, en le présentant comme modèle régional de démocratie, leur position à l’égard du dossier saharien demeure entachée d’ambiguïté, a indiqué le Souverain, en mettant en garde l’ONU contre toute tentative de modifier les paramètres de négociations et en réitérant que la souveraineté du Royaume sur son Sahara demeure une ligne rouge et ne saurait en aucun cas faire l’objet de négociations.