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En fin de semaine dernière, le film catastrophe réalisé par Roland Emmerich, auteur des longs métrages à grand spectacle "Independence Day"et "Le jour d'après", avait déjà engrangé 400 millions de yuans (40 millions d'euros) en Chine depuis son lancement à la mi-novembre.
Ce qui le place, pour l'instant, à la troisième place des meilleures recettes au box-office dans le pays asiatique, après "Transformers 2" (440 millions de yuans), une autre grosse production hollywoodienne, et le récent film chinois de propagande "La Fondation d'une République" (416 millions de yuans), selon Li Chow, directrice générale pour la Chine de Sony Pictures Releasing International.
Dans "2012", qui décrit la fin du monde, selon une prophétie maya, avec des effets spéciaux à volonté, les Chinois ont construit d'énormes vaisseaux dans les montagnes tibétaines.
Des arches de Noé version moderne qui permettront à une partie de l'humanité d'échapper à de redoutables inondations, glissements de terrain et éruptions volcaniques.
"La Chine sauve le monde", c'est ainsi que nombre de Chinois ont résumé le film.
Une petite musique agréable à entendre pour une grande majorité de la population fière de la nouvelle puissance de son pays, incontournable dans toutes les grandes affaires du monde.
"C'est certain que le facteur +chinois+ a joué un rôle important dans le succès du film", dit Li Chow.
"Ce facteur chinois remplit d'aise les Chinois", souligne Li Yu du Centre chinois de recherches sur le cinéma.
Le film rompt aussi avec les stéréotypes, depuis l'emblématique Fu Manchu, personnage fourbe et cruel inventé par les Anglais et repris par le cinéma américain, qui symbolisait le "péril jaune", ajoute-t-elle.