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Sur les dix premiers mois de l'année, les températures atteignent un niveau quasi record, a précisé le secrétaire général de l'agence onusienne, Michel Jarraud. Certes, les mois de novembre et décembre, dont les données seront analysées début 2011, devraient être légèrement plus froids que la normale.
Mais il existe une "probabilité importante" que 2010 soit l'année la plus chaude jamais enregistrée depuis que les statistiques sur le climat ont commencé à être compilées en 1850, a souligné M. Jarraud. Les deux années les plus chaudes recensées à ce jour -1998 et 2005- devraient se retrouver au coude à coude avec 2010. L'écart séparant chaque année dans ce trio de tête ne devrait pas dépasser 0,02 degré Celsius, selon M. Jarraud.
Les rigueurs de l'hiver dernier en Europe -sans compter l'offensive actuelle du froid sur une partie du continent- font de 2010 l'année la plus froide sur le Vieux Continent depuis 1996, mais cela "ne reflète pas la moyenne mondiale", précise le patron de l'OMM.
L'année 2010 a été marquée par deux événements météorologiques exceptionnels: une canicule meurtrière en Russie, durant laquelle une température record de 38,2 degrés Celsius a été enregistrée à Moscou, et des inondations catastrophiques au Pakistan.
Un an après l'échec de Copenhague, les délégués de 193 pays sont réunis depuis lundi dans la station balnéaire de Cancun, au Mexique, pour tenter de faire avancer la lutte contre le réchauffement de la planète. Cette 16e conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui se tient jusqu'au 10 décembre, s'achèvera par une réunion de trois jours des ministres de l'Environnement.
La conférence pourrait notamment déboucher sur des accords dans le dossier de l'aide financière aux pays pauvres. En revanche, aucun accord contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre n'est attendu.