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20 ans après sa disparition, la légende Hassni reste omniprésenteJeudi 2 Octobre 2014
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Vingt ans après sa disparition, le roi de la chanson sentimentale Cheb Hasni suscite toujours l'admiration de ses fans qui sont nombreux à saisir l'opportunité offerte par les réseaux sociaux de la toile pour rendre hommage au regretté artiste. De nombreuses photos, vidéos, articles de presse et commentaires sur le parcours du raï-lover s'échangent entre internautes via Facebook où une page lui est spécialement dédiée, sous la houlette de l'Association algérienne de promotion et d'insertion de la chanson oranaise (APICO). Cette initiative a pour but de "réunir l'auditoire de Hasni où qu'il se trouve pour rendre hommage, tous ensemble, au regretté chanteur avec un slogan commun intitulé "Mazal gaad fi gloubna" (toujours présent dans nos cœurs), souligne le président de l'APICO, Nasreddine Touil, dans une déclaration à l’agence de presse locale. De l'avis de ses admirateurs, Hasni était "un artiste pas comme les autres", se distinguant par son style original parce qu'il était "proche des gens", exprimant à merveille leur "souffrance" et leur "joie". Né le 1er février 1968, l'auteur de "Mazal Kayen l'espoir" eut à son actif une centaine de titres à succès dont "Kindir ana nansak" (comment t'oublier), "Matabkich hada mektoubi" (ne pleure pas, c'est mon destin) et "Tal ghyabek" (ton absence a trop duré). Le 29 septembre 1994, Cheb Hasni fut assassiné à Oran. «Ce jour-là, le temps s’est arrêté à Oran. Alors que Hasni se trouvait à quelques mètres du seuil de son domicile, dans son quartier natal de Gambetta, désormais baptisé Haouch Hasni depuis sa mort, un individu s’approche de lui. Croyant naïvement qu’il avait affaire à un fan, à un admirateur, Hasni se prête à la perfide sollicitation en abordant avec confiance celui qui sera son assassin», rapporte le quotidien algérien Elwatan. Et de poursuivre : «L’on dit que celui-ci enlaça Hasni, lui posant amicalement le bras sur l’épaule tout en discutant avec lui. Et puis, une détonation déchire le ciel. Hasni s’écroule. Il vient de recevoir une décharge de «mahchoucha» (canon scié) à bout portant, dans le cou». «Il est achevé par un second coup de feu à la tête», conclut ledit quotidien.
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