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Paniers-repas : Des mesures organisationnelles pour la protection de la sécurité des établissements pénitentiaires
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Safi: Deux individus interpellés pour port d'arme blanche sans motif légitime et menace de commettre des crimes
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Tikiouine: Des agents de police contraints d'utiliser leurs armes de service pour neutraliser un individu dangereux
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La Fédération nationale du scoutisme marocain tient à Salé son 14ème congrès national
Cette stratégie, qui comprend 16 axes et 239 projets, est composée de dix programmes coordonnés par les ministres et les présidents des instances concernées.
Il s’agit du programme de l'amélioration des services destinés aux citoyens, coordonné par le ministre de l'Intérieur, du programme de l’administration électronique, coordonné par le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'Economie numérique, du programme de l'éthique, ainsi que du programme de la transparence et de l'accès à l'information, coordonné par le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration.
Il s’agit également du programme des marchés publics et du programme du contrôle et de la reddition des comptes, coordonnés par le ministre de l’Économie et des Finances, du programme du renforcement de la poursuite et de la répression, coordonné par le ministre de la Justice et des libertés, ainsi que du programme de l'intégrité du secteur privé, coordonné par la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), du programme de la communication et de la sensibilisation, coordonné par le ministre de la Communication, et du programme de l'éducation et de la formation, coordonné par le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle.
Afin d’évaluer le degré de réalisation des objectifs de la stratégie, un ensemble d'indicateurs nationaux et internationaux seront pris en compte, à savoir l’Indice global de la perception de la corruption (IPC) de Transparency International, l'indice du climat des affaires et l'indice de compétitivité mondiale.
Afin de superviser la réalisation de cette stratégie, il a été procédé à la création d'un système de gouvernance, représenté par la Commission nationale pour la lutte contre la corruption, qui est placée sous la direction du chef de gouvernement, se réunit régulièrement et sera institutionnalisée par un décret qui sera soumis prochainement pour approbation. Cette Commission est chargée du suivi de la mise en œuvre de la stratégie et de la coordination et de l’unification de la vision des différents secteurs et organismes à propos des programmes anti corruption.
Elle veille également à assurer l'homogénéité et l'efficacité des procédures définies dans les programmes, et à mener les arbitrages nécessaires entre les différentes parties prenantes.
La Stratégie nationale de lutte contre la corruption vise, à travers la mise en œuvre des projets et mesures programmés, à améliorer, à l'horizon 2025, le classement du Maroc qui ambitionne d'obtenir une note de 60 sur 100 pour l'Indice de perception de la corruption, gagner 20 rangs dans le classement Doing Business, et remonter enfin de 25 places dans l'indice de compétitivité publié annuellement par le Forum économique mondial.