-
Grille de la nouvelle saison d’Al Aoula : Une offre attractive de grands rendez-vous
-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
Organisée du 16 au 24 mai, cette troisième édition s’inscrivait dans le cadre de deux événements célébrés en ce mois de mai : la commémoration du dixième anniversaire des attentats de Casablanca et la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
« Cette exposition est unique en son genre parce qu’elle comporte des photos qui rappellent à tous le douloureux souvenir des attentats de Casablanca qui ont endeuillé le Maroc, il y a 10 ans », a confié le photographe soulignant que cette première partie de l’exposition avait pour thème : « 16 mai et ses retombées » et que le choix de l’intitulé « n’a pas été facile vu que les photos qui constituent l’exposition datent d’il y a 10ans. Alors que d’autres remontent à plusieurs années. Cependant, toutes traitent du même sujet : le terrorisme ».
Justifiant l’intérêt d’exposer ces images, le photographe rappelle que « beaucoup de jeunes avaient à l’époque des faits entre 5 et 8 ans et ne pouvaient pas comprendre ce qui s’était passé et la douleur des familles des victimes. L’exposition appelle à lutter contre de tels actes et invite les autorités à éradiquer tous les maux dont se servent leurs auteurs », précisant qu’il a pris le souhait de ne pas exposer des photos trop sensibles.
S’agissant de la seconde partie de l’exposition, présentée sous le signe «Le photojournalisme, souvenirs inoubliables», le photographe confie avoir «créé une synergie entre le souvenir de ces actes ignobles et la Journée mondiale de la liberté de la presse».
Conscient que le 16 mai serait plus présent dans l’esprit du citoyen marocain, Abdenbi El Moussaoui a voulu également attirer l’attention de l’opinion publique sur le photojournalisme. «Le photojournaliste doit être protégé lors de l’exercice de sa profession, aussi bien de la police que des citoyens. C’est un métier à risque, même si la profession bénéficie d’un peu de liberté».
Cette exposition comptait 32 photos dont la moitié consacrée au 16 mai.