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Les opportunités d'investissement dans les provinces du Sud du Royaume présentées en Italie
Pour nombre de participants à cette réunion, les conséquences de la crise financière en ont fait un phénomène mondial et les économies africaines largement épargnées durant la première phase sont progressivement affectées par la récession de l'économie réelle dans les pays développés et le ralentissement brutal de la croissance économique dans les économies émergentes (Chine, Inde, Brésil…).
Parallèlement et pour diverses raisons, les flux de capitaux seront en baisse significative, suscitant de nombreuses interrogations quant aux perspectives économiques en Afrique.
Ainsi ils ont pu constater que cette situation pourrait encourager les gouvernements à valoriser les sources alternatives de capital telle que l'épargne nationale, afin de répondre aux besoins de financement du développement économique.
C'est dans cette optique que cette réunion a offert un forum de discussions et d'échange de vues sur « l'impact de la crise sur les économies africaines, les secteurs bancaires et le rôle que pourrait jouer les Caisses d'épargne », « l'importance du renforcement de la mobilisation de l'épargne au niveau national, y compris l'épargne des migrants, potentiellement affectée par le contexte économique mondial actuel », et sur « les développements récents au sein des institutions africaines concernées».
« Crise financière et perspectives économiques en Afrique », « crise financière et problématique de l'épargne nationale en Afrique », « valorisation de l'épargne des migrants : potentiel dans le contexte de la crise financière », innovations technologiques et inclusion financière », et « coopérations bancaires » sont les sous-thèmes autour desquels se sont articulés les débats lors de cette réunion au cours de laquelle un accent particulier a été mis également sur le rôle que les Caisses d'épargne pourraient jouer à travers une bonne gouvernance, ce qui leur permet de rester loin des effets de la crise et par voie conséquent, offrir leurs services financiers à une plus large population notamment les classes déshéritées qui ne bénéficient d'habitude d'aucun avantage de la part des grandes banques commerciales.
Cette réunion a été aussi l'occasion pour l'examen des préparatifs de la tenue du Congrès mondial des Caisses d'épargne prévu les 30 avril et 1er mai prochains à Santiago du Chili ainsi que pour la préparation des recommandations à soumettre à la communauté internationale de telle sorte que le continent africain figure sur l'agenda des forums mondiaux.
Cette réunion a été marquée aussi par le renouvellement des structures du Groupe régional Afrique de l'IMCE notamment avec l'élection d'un nouveau président du Groupe en la personne de Landrick Oteng Sienga du Botswana, outre l'élection de la CDG au Conseil d'administration de l'Institut mondial des caisses d'épargne (IMCE).
Quant au Maroc qui est représenté dans ce groupe par deux grandes institutions, à savoir Barid Al Maghrib et la CDG, il bénéficie d'un grand respect de la part des membres du groupe, sachant que Barid Al Maghrib est actuellement candidat pour la présidence d'un Forum mondial des caisses d'épargne, alors que la CDG pourra jouer un rôle décisif au sein de l'IMCE notamment en matière de prise de décision.
Les participants ont salué, dans ce sens, l'expérience du Maroc, notamment le rôle joué par la CDG à travers son accompagnement de nombreux projets de développement dans certains pays africains comme le Gabon, le Bénin et le Cameroun.
Ont pris part aux travaux de cette réunion les représentants des Caisses d'épargne de 15 pays membres de l'IMCE.