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L’âge de la maturité et de la sagesse, diront aussi bien observateurs et spécialistes de la chose culturelle, qu’admiratifs d’un rendez-vous qui a su sauvegarder son authenticité, malgré les nombreux écueils inhérents à toute manifestation de ce genre. Et s’ouvrir, quand il le fallait, à d’autres cultures du monde.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’aventure ne fut pas acquise au départ. D’ailleurs, comme pour pallier les difficultés de départ et l’incompréhension qui entourait cette initiative, ses promoteurs rappellent volontiers toutes les entraves qui furent les leurs, pour donner à ce rendez-vous la notoriété qui est la sienne aujourd’hui. « Rien n’était acquis », reconnaissent-ils à haute voix.
Désormais placé parmi les 25 plus grands festivals au monde, le Festival arbore aujourd’hui un impressionnant parcours et des galons gagnés au fil d’une grande bataille.
15 ans, ce sont aussi des chiffres éloquents. Toutes éditions confondues, les budgets consacrés au Festival s’élèvent à 79 millions de DH. La manifestation qui draine chaque année des centaines de milliers de personnes autour des différents sites, a aussi eu des impacts positifs sur la ville d’Essaouira. Sa notoriété a, en effet, permis aux acteurs de la cité des Alizés d’être plus persuasifs auprès des autorités locales, permettant ainsi de créer plus de 200 hôtels contre une dizaine seulement au lancement du Festival. Sur le plan médiatique, les médias nationaux et internationaux ont offert quelque 360 millions de DH en visibilité au Festival, par le biais de leurs publications qui contribuent également à façonner la notoriété du Festival.