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Le ministre a indiqué que son département a reçu 291 demandes d’accréditation émanant des différents ESP du Royaume, dont 19 ont été retirées par leurs dépositaires eux-mêmes pour des considérations objectives. Au total, 272 filières ont été évaluées jusqu’aujourd’hui.
Les groupes des experts chargés de l’évaluation ont répondu positivement à 148 dossiers, soit 54,4% du total et ont émis des réserves sur 124. « Pourtant, les réserves ne signifient pas pour autant le rejet de ces dossiers puisqu’on travaille encore sur ces derniers avec les cadres pédagogiques de ces établissements pour trouver une issue», a précisé le ministre.
Pour lui, cette avancée n’aura pas lieu s’il n’y avait pas d’un côté, un cadre organique clair induit par le décret de mars 2010 et d’autre part, la dissociation entre l’équivalence du diplôme dans l’absolu et la formation qui permet l’acquisition de ce diplôme.
M. Akhchichen a expliqué que son département a accompagné le traitement de ces dossiers par l’envoi, tout au long de l’année dernière, des groupes de cadres pédagogiques constitués de professeurs universitaires sélectionnés en raison de leurs compétences et de leur expérience aux différents établissements désireux de bénéficier de l’accréditation et de la reconnaissance de leurs diplômes pour préparer leurs dossiers. « On a privilégié l’approche accompagnement pour mieux préparer ces dossiers », a-t-il noté.
Ainsi, les établissements d’ESP sélectionnés auront droit à une équivalence du diplôme par le ministère de l’Education nationale, qui donne droit à leurs étudiants de poursuivre leurs études en master ou en doctorat dans une université publique marocaine, et de postuler, s’ils le veulent, pour un poste comme fonctionnaire de l’Etat au même titre que n’importe quel diplômé du public.
Pourtant, il faut rappeler que l’accréditation n’est pas acquise une fois pour toutes. Elle reste valable pour une période égale au nombre d’années de formation nécessaires à la préparation du diplôme de la filière en question. Le décret d’application du mois d’avril 2010 qui fixe les conditions d’accréditation des filières, a précisé qu’un contrôle et un suivi sont effectués durant la période d’accréditation, et que toute entorse au cahier des charges est sanctionnée par le retrait de cette accréditation. Son respect, par contre, entraîne son renouvellement selon les mêmes conditions et modalités de son obtention.
De leur côté, les opérateurs craignent néanmoins que l’octroi des accréditations et la reconnaissance des diplômes ne soient entachés de favoritisme et de clientélisme en faisant bénéficier des écoles qui ne le méritent pas. Notamment que cette accréditation ne passe pas par une agence nationale spécialisée, comme la loi le prévoit. D’où des doutes quant à l’impartialité de la procédure initiée actuellement.