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Le Festival « 14,4 Km », un clin d’œil à la distance qui sépare les deux rives du Détroit, lequel unit deux cultures dotées chacune d’une longue et large trajectoire historique faite d’ententes et de mésententes, plaide pour la connaissance mutuelle entre l’Espagne et le Maroc à travers le dialogue, la solidarité et la coopération comme moyens de dépasser les préjudices et réduire les tensions, soulignent les organisateurs dans une note de présentation de cette manifestation.
Dans ce contexte, le Cinéma apparait comme l’instrument tout indiqué pour promouvoir et consacrer les valeurs partagées par les deux cultures espagnole et marocaine, sans oublier d’autres manifestations artistiques comme la musique, la littérature ou les arts plastiques qui pourront trouver leur place dans les éditions à venir. Les organisateurs prévoient également d’élargir la manifestation en augmentant le nombre de villes et de pays du pourtour Méditerranéen qui pourront participer dans les prochaines éditions du Festival 14,4 km.
Placé cette année sous le thème "Femmes réalisatrices des deux rives", le festival se déroulera dans deux villes espagnoles (Cordoue et Grenade) et deux villes marocaines (Tanger-Tétouan) avec la projection dans chaque ville de quatre productions cinématographiques, - toutes réalisées par des femmes-, ont deux Espagnoles et le reste en provenance de différents pays du pourtour Méditerranéen.
Parmi les films participant à cette édition figurent "L’enfant endormi" de la réalisatrice Marocaine Yasmine Kassari, "Harraga" de l’Espagnole Eva Patricia Fernandez Manzano, "Retour à Hansala" de Chus Gutiérrez, "Chaque jour est une fête" de la Libanaise Dilma El Horr, et "Caramel" de Nadine Labaki. Dans chacune des villes participant à ce festival se tiendra une table ronde consacrée à la Méditerranée comme référence culturelle et aux relations entre l’Europe et la Méditerranée arabe, avec la participation de personnalités européennes et maghrébines du monde de la culture.
L’idée centrale du festival est d’initier un dialogue interculturel, basé sur le respect de l’égalité du genre, à même de renforcer les liens entre les deux rives du Détroit, partant de l’idée que la culture constitue une base fondamentale pour promouvoir la tolérance entre différentes idées et croyances, une vertu particulièrement nécessaire dans ce moment de grands changements que connaît la rive Sud de la Méditerranée.