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Durant trois jours, la capitale des Alizés offrira ce qu’elle sait présenter de mieux : faire vibrer le cœur de milliers de festivaliers venant de toutes les villes du Maroc et des quatre coins de la planète.
Jusqu’au 28 juin, les célèbres maâlems gnaouis vêtus de leurs traditionnelles tenues bariolées, guenbris en bandoulière, crotales entre les mains et ainsi que les prestigieux invités se donneront la réplique sur les neuf scènes du Festival, au bonheur des festivaliers, curieux et nombreux habitants en quête de vrais moments de détente et de bonheur. Qui vivront quotidiennement, le temps de la manifestation, un des moments des plus émouvants de la saison culturelle, aux rythmes des musiques métissées, endiablées, douces, soul et dansantes.
Pour le 12ème anniversaire de l’événement, le Festival s’offre une programmation de qualité, mêlant l’originalité et l’authenticité. Un cocktail qui promet des fusions exceptionnelles et inoubliables, mais aussi des improvisations comme on les aime. Le tout, dans une belle ambiance que se chargeront d’assurer et de transposer sur scène et parmi le public, les artistes et ensembles attendus à ce grand rendez-vous international des musiques du monde.
Placée sous le signe de la création et de la diversité, l’édition de cette année propose une programmation intéressante à bien des niveaux, laissant place à des fusions exceptionnelles et prônant les valeurs de la musique.
Outre les concerts acoustiques et les lilas, ce programme comprend quatre résidences d’artistes réunissant des maâlems gnaouis et des artistes jazz et world de renom qui seront couronnées par des concerts fusion exceptionnels. A la joie des aficionados des fusions et habitués du Festival, 25 musiciens du prestigieux orchestre allemand de la WDR tenteront d’explorer de fond en comble le répertoire gnaoui dans un concert monumental auquel participeront le Maâlem Hamid El Kasri et le roi du raï, Khaled.
Autre résidence d’artistes également annoncée, celle réunissant le Maâlem Kouyou et la célèbre troupe Congo Nation et le très charismatique Donald Harrison.
«Le Festival, surnommé la «Nouvelle-Orléans africaine» par les médias internationaux, accueillera donc l’effervescence et les paillettes du Mardi Gras de la Nouvelle Orléans en plein cœur de la ville d’Essaouira», se réjouissent les organisateurs. Qui promettent des fusions très audacieuses et marquantes entre maâlems gnaouis et artistes world, à l’instar de celles qui réuniront le Maâlem Mahmoud Guinea et les percussions brésiliennes du groupe Afoxé Loni ou le Maâlem Abderrahim Benthami, le joueur de ribab Foulane et le Trio Amrat Hussain.
Egalement à l’affiche de cette édition, le groupe américain de funk et de hip-hop, Arrested Development, la troupe Sidi Ali Lasmar Stambali qui mettra en avant le patrimoine des Gnaoua de Tunisie dans toute sa grandeur et la célèbre griotte malienne, Babani Kone. Mais aussi, «les artistes mythiques de la chanson marocaine, tels que Nass El Ghiwane, Hamid Bouchnak, ou encore ceux de la nouvelle génération, Blue Mogador, Mazagan, DJ Unes ou DJ Hak’x, rassurent les organisateurs.