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Le leader, le Raja, bien que malmené à Fès par un MAS bien séduisant, aura réussi néanmoins à s’en sortir en ramenant le point du nul. Il aura positivé certes mais au minimum puisque le voilà à portée et à une longueur de son ennemi juré et adversaire de la prochaine journée, le WAC. L’ASFAR aussi lui grignote le point et s’en reste à l’affût en attendant un affrontement en retard au sommet d’avec les Verts et la perspective de la réparation de l’offense de la timbale. Les deux autres équipes victorieuses de cette journée, l’OCK et le CRA, à défaut de faire les fanfarons en haut du classement, se donnent une bouffée d’oxygène après une période de vache maigre. Quant aux perdants et plus particulièrement ceux d’en bas, le WAF et le KAC, ils n’ont pas trop de soucis à se faire pour le moment, vu que les pensionnaires des fins fonds du classement, les deux SDF de l’exercice à savoir la RSB et le RBM, ne leur ont picoré, que le grain et restent donc à distance à trois et cinq points respectivement.
Le DHJ et le FUS, dégagés de toute pression, dans une rencontre du milieu de tableau s’en sont restés dans le ventre mou du classement en se neutralisant samedi au Abdi à El Jadida (1-1).
Cela étant, tôt vendredi, l’OCK avait passé outre l’OCS (2-1) se dépêtrant du coup de la zone électrique en participant à une descente lente et sûre des Safiots en enfer entamée depuis leur rencontre héroïque face au RCA (2-2) lors de la 6e journée. Faut croire que jouer les grosses cylindrées laisse des traces par la suite, car l’OCS en cinq rencontres n’a engrangé que deux points sur quinze possibles (nuls devant le HUSA et l’ASFAR à domicile). Le WAF ayant joué deux grosses cylindrées (ASFAR et WAC) en moins de quatre jours avec deux fortunes diverses est dans l’aspect le plus pur de l’idée. Les Fassis qui ont la plus grande moyenne d’âge de l’exercice ont succombé dimanche à l’usure face au WAC qui après avoir raté un penalty et s’être empêtré devant la résistance tous azimuts du WAF a fini au bout de la partie par trouver la faille sur un heading imparable de Lamrani. Mais il faut dire aussi que les joueurs fassis avant de terminer le match étaient déjà sur les rotules.
Si la victoire au minimum de l’ASFAR sur un but au bout de l’heure de Youssef Hamal est méritée au regard d’une belle première mi-temps, elle aurait quand même pu se terminer par une égalité si la dernière action d’une partie trop prolongée (transversale) avait abouti. Mais là, Tyazi, le referee a quelque chose à se reprocher. A noter que Grouchi, le keeper militaire a été transporté dans un état comateux à l’hôpital. Il s’en est remis depuis.
A Fès, la rencontre au sommet, quoique physique est restée ouverte et quelque peu plaisante en dépit de son score. On regrettera cependant l’intention frileuse de M’Hamed Fakhir qui a aligné pas moins de cinq défenseurs, ce qui, pour l’équipe la plus prolifique de ce bon vieux championnat, est une fâcheuse offense à son esprit offensif. On dédie une mention spéciale à Hammouni pour sa belle prestation, ce qui n’est pas le cas de son vis-à-vis, Souleimani bien pâle en cet aprés-midi.
Enfin, le CRA qui se plaint d’une infirmerie déjà bien garnie a vu un pensionnaire, Talhaoui en l’occurrence, rejoindre le lot des blessés. Cela n’a pas empêché Al Hoceima en son Mimoun Al Arsi de se défaire du KAC (2-1) sur des buts de Titi d’entrée en seconde et du feu-follet Lambarki à vingt minutes de la fin. Le coup d ‘épée dans l’eau de l’inévitable Billal Byat pour les Gharbaouis sauvant l’honneur dans les temps morts de la partie.