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Les bombardements israéliens ont touché des cibles dans la région de Damas, mais aussi dans le sud du pays, dans la province de Soueida, selon l'OSDH. Israël a annoncé de son côté avoir mené des bombardements en Syrie contre des positions iraniennes et du régime syrien.
Il s'agit des raids israéliens les plus meurtriers depuis des mois, a souligné le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
"Les frappes israéliennes qui ont visé des positions militaires près de Damas et dans le sud ont tué 11 combattants prorégime, dont deux Syriens", a indiqué à l'AFP M. Abdel Rahmane.
Des positions du régime, mais aussi de ses alliés indéfectibles, l'Iran ainsi que le mouvement du Hezbollah libanais, ont notamment été prises pour cible dans les secteurs de Kesswa et Jamraya, près de la capitale, ainsi que dans "l'enceinte" de l'aéroport international de Damas, selon le directeur de l'OSDH.
Un aéroport militaire dans la province de Soueida a été visé, ainsi que des entrepôts tenus par l'Iran et le Hezbollah, précise-t-il.
"En terme de bilan des morts, il s'agit des raids les plus violents depuis le mois de mai" 2018, a souligné à l'AFP Rami Abdel Rahmane.
De son côté, l'agence de presse officielle syrienne Sana, citant une "source militaire", a indiqué que la défense anti-aérienne syrienne avait riposté dans la nuit de dimanche à lundi à des tirs de missiles contre la Syrie, après des frappes israéliennes menées dimanche dans la journée dans le sud du pays. L'armée russe, alliée du régime syrien, a aussi confirmé que des frappes israéliennes avaient touché la Syrie.
Pour sa part, les Israéliens ont accusé l'Iran, allié du pouvoir de Bachar al-Assad, d'avoir tiré dimanche un missile sol-sol depuis la Syrie vers la partie du plateau du Golan occupé par Israël. Ce missile a été intercepté par le système de défense aérien Iron Dome, selon l'armée israélienne.
"Hier (dimanche), la force iranienne Qods (des Gardiens de la révolution iranienne, une unité d'élite de l'armée iranienne) opérant en territoire syrien a lancé un missile sol-sol depuis le territoire syrien" vers le Golan, a affirmé l'armée israélienne dans un communiqué.
En mai, Israël avait mené des dizaines de raids aériens meurtriers contre des cibles présentées comme iraniennes en Syrie, affirmant riposter à des tirs de roquettes "iraniennes" en provenance du territoire syrien.
A l'époque, ces frappes selon l'OSDH avaient tué au moins 27 combattants prorégime, dont six soldats syriens et 21 combattants étrangers, dont 11 Iraniens.
Déclenché en 2011 par la répression sanglante de manifestations prodémocratie par le régime Assad, le conflit syrien s'est complexifié au fil des ans avec l'implication de puissances régionales et étrangères et de groupes jihadistes, sur un territoire morcelé.
Il a fait plus de 360.000 morts, des millions de déplacés et de réfugiés, et a bousculé l'équilibre géopolitique régional.