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De son côté, le PDG du Groupe ESCA, Thami Ghorfi, a estimé que les entreprises œuvrant dans le domaine de l’exportation sont appelées plus que jamais à revoir leurs modèles économiques et à s’ouvrir sur de nouvelles expériences en matière de commerce international.
Et d’ajouter que les entreprises marocaines doivent également prospecter d’autres marchés loin des axes traditionnels qui ont constitué de tout temps une destination privilégiée pour les acteurs économiques marocains et investir dans le capital humain, en tant que base incontournable pour conquérir d’autres espaces économiques, ce qui requiert une implication dans les programmes de formation et de mise à niveau durant toutes les étapes du processus de production.
Abondant dans le même sens, le président exécutif de l’unité technique de l’Accord d’Agadir, Aid Al-Mahssoussi, a insisté sur la nécessité de déployer davantage d’efforts pour accompagner les entreprises exportatrices dans le domaine de la formation des ressources humaines à différents niveaux outre la diversification des sources de formation et la mise à contribution des expériences internationales réussies en la matière tout en préservant les spécificités culturelles, économiques et politiques du pays.
Cette rencontre a été rehaussée par l’exposé présenté par le président de Int’l Trade and Law Institute-Korea, Eun Sup Lee, sur le programme mis en place par le gouvernement de son pays en vue de promouvoir les échanges commerciaux à l’étranger à travers la mobilisation des secteurs publics, des universités et des entreprises industrielles pour adhérer à ce projet.
Ce programme qui cible 30 universités vise à assurer la formation de nouvelles élites dans le domaine du commerce international et la qualification des étudiants par le biais de programmes de formation théorique et pratique pour les accompagner dans la création de leurs propres entreprises et partant les aider à accéder à des réseaux commerciaux internationaux.