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Le Festival gnaoua a, encore une fois, montré sa capacité à innover et à évoluer à travers les éditions et en 18 années d’existence, chacune a apporté ses propres nouveautés. Les fusions ont ainsi constitué les grandes affiches de cette édition, notamment la prestation, au cachet mondial, qui a mis en scène le Maâlem Hamid El Kasri et Humayun Khan, virtuose de la musique classique indienne. On peut également citer le spectacle inédit, fruit d’un mélange harmonieux entre différents styles de musique, qui a réuni sur scène le Maâlem Mohamed Koyou et le batteur nigérian Tony Allen.
Il faut dire que cette année encore, le Festival gnaoua et musique du monde a su tenir sa promesse, celle d’une expérience musicale unique, fruit du mélange harmonieux entre la richesse du patrimoine gnaoui et la diversité des musiques du monde pour plus de 30 concerts répartis dans différents lieux de la ville. Et comme à l’accoutumée, le festival ne s’est pas déroulé que sur les scènes montées pour l’occasion, mais toutes les rues d’Essaouira étaient vêtues de couleurs gnaouies pour célébrer cet évènement, devenu au fil des années incontournable dans le calendrier des Festivals de musique du monde. La forte affluence sur les scènes des spectacles confirme, par ailleurs, l’attachement du public marocain aux valeurs de paix, de fraternité et de tolérance, qui sont également celles du festival.